8.

« En 2012, je visitais un quartier pauvre de la banlieue de Mumbai. Je menais une étude indépendante pour évaluer l’impact de la pauvreté sur les enfants. Je passais de maison en maison pour discuter avec les familles. Ces personnes étaient VRAIMENT pauvres et parvenaient à peine à joindre les deux bouts. Alors que je marchais de porte en porte dans la rue, j’ai remarqué une petite fille triste et mignonne (environ six ans) qui me suivait sans beaucoup de vêtements. Pendant ma pause déjeuner, j’ai discuté avec la petite fille. Ce qui s’est passé ensuite m’a amené à remettre en question ma propre existence. Voici la conversation :

« Moi:Comment t’appelles-tu ? Où habites-tu ?

Fille: Mes parents m’appellent Bulbul. J’habite à six maisons de chez moi.

Elle s’est arrêtée de parler à ce moment-là. Je l’ai encouragée à me raconter son histoire, alors je l’ai assise sur mes genoux, je lui ai donné des bonbons et je l’ai encouragée à continuer.

Fille: J’ai un frère à la maison. Il a quatre ans. Il y a dix jours, mon père est décédé de faim parce qu’il n’arrivait pas à trouver assez de nourriture pour nous tous. Il en avait assez pour ma mère, moi et mon frère, mais pas pour lui. Il est resté sans nourriture pendant plusieurs jours, vivant d’eau mais veillant à nous nourrir. Après sa mort, nous n’avions plus personne pour prendre soin de nous. Cependant, après avoir appris la nouvelle du décès de mon père, plusieurs familles du quartier nous ont envoyé de la nourriture trois fois par jour pendant une semaine, puis la nourriture A CESSÉ d’arriver. Maintenant, nous mourons de faim à nouveau et n’avons rien mangé depuis deux jours.

Alors, à ce moment-là, je lui ai demandé ce que sa famille allait faire.

Sa réponse m’a secoué.

Fille: J’attends que mon frère meure pour que ma mère et moi puissions être nourries par les voisins. Une fois la nourriture terminée, je mourrai pour que les voisins puissent apporter de la nourriture pour nourrir ma mère.

« Cela vient d’un enfant de six ans. »

Zack J.Quora



ttn-fr-65