Une mère de 39 ans de Rijsbergen est soupçonnée de tentative d’homicide involontaire et de graves abus sur son enfant à naître. Au cours des cinq derniers mois de sa grossesse, elle a utilisé, entre autres, la flakka, la drogue zombie, et s’est retirée des autorités telles que le GGZ. Selon le juge et le procureur de la République, il s’agit d’un cas unique. « Nous n’avons jamais poursuivi une mère de cette manière auparavant. »

La mère de 39 ans et son bébé ont comparu devant le tribunal vendredi matin. Elle a été emmenée de prison à Breda. Le juge a été surpris que le bébé soit là et n’a pas pensé que ce soit une bonne idée.

Rendez-vous et contrôles
« Le tribunal n’est pas conçu pour un bébé et c’est pourquoi la mère et l’enfant ne sont pas dans la pièce actuellement », a déclaré le juge. «J’ai parlé brièvement avec Mme. Selon elle, tout va bien pour elle et sa fille. Elle veut vraiment aller quelque part en dehors de la prison avec son bébé.

La femme et son bébé de trois mois sont détenus dans ce qu’on appelle une « cellule mère-enfant » en raison de leur consommation de drogue et d’alcool pendant sa grossesse. La justice soupçonne la femme de tentative d’homicide involontaire ou d’agression grave sur son enfant alors à naître. Les soupçons reposent sur le fait qu’elle a consommé du GHB, de la flakka et de l’alcool, cela est devenu clair au tribunal.

Lors de l’audience, il n’a pas été précisé comment la mère et la fille se sont retrouvées ensemble dans une cellule, alors que la mère aurait mis l’enfant à naître en danger.

Qu’est-ce qu’un flakka ?

La Flakka est un médicament populaire dans le Brabant occidental et en Zélande, écrit l’Institut Trimbos. Le médicament procure initialement un effet stimulant et euphorisant. Ce n’est pas sans raison que le surnom de cette drogue est : « drogue zombie ». En effet, le médicament provoque des mouvements saccadés, des hallucinations, une augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque ainsi qu’une forte agitation.

La femme vivait à Bergen op Zoom pendant sa grossesse. Là, elle a également échappé aux autorités telles que le Service de santé mentale, le Conseil de protection de l’enfance et la Protection de la jeunesse du Brabant. Selon la justice, elle n’a pas respecté les rendez-vous et les contrôles concernant sa grossesse.

Cela n’est jamais arrivé auparavant
« Nous sommes face à une situation particulière qui n’arrive pas souvent », précise le procureur de la République. « Nous n’avons jamais poursuivi une mère de cette manière. Nous pouvons généralement encore aider une femme enceinte par l’intermédiaire d’agences de soutien. Le juge qualifie donc ce cas d’unique.

En attendant son procès, la mère souhaiterait sortir de prison et se mettre en sécurité avec son bébé. Un endroit où elle peut recevoir une aide et des conseils appropriés.

Le juge n’est pas simplement d’accord avec cela. « Je pense qu’il y a un risque de récidive car elle a une dépendance persistante. Elle se trouve désormais dans un environnement où elle doit se comporter de manière responsable. Si on la fait sortir de là, la question est de savoir si elle se comportera de la même manière raisonnable.»

Relation toxique
« Non seulement à cause de l’alcool et des drogues mais aussi à cause de la relation toxique avec le père de l’enfant, son ex-conjoint », poursuit le juge. Mais sous certaines conditions, elle est autorisée à se rendre dans un nouveau lieu sécurisé, un lieu secret qui n’est pas partagé au tribunal.

La mère doit coopérer à toute forme d’assistance que l’institution juge nécessaire. Elle subira également un test de personnalité. Elle n’est également autorisée à avoir aucun contact avec le père de l’enfant. Enfin, elle est interdite de consommation de drogues et d’alcool et doit coopérer à chaque contrôle de drogue et d’alcool.

Le 19 novembre, le tribunal verra comment se déroulera le procès. Le ministère de la Justice souhaite également consulter des experts du NFI sur les effets des drogues et de l’alcool sur un enfant à naître.



ttn-fr-32