La Viola évalue Arthur et Kostic, Gonzalez attend la Dame : l’axe chaud Juventus-Fiorentina


Négociations séparées, mais échange de maillot possible d’ici la fin du mercato. Pour le Brésilien, un obstacle à la mise en jeu, espace à libérer sur l’aile gauche pour le Croate

De notre correspondante Ilaria Masini

23 août – 08h12 -FLORENCE

Délié dans la négociation, mais lié dans les pourparlers. Arthur et Kostic sont deux éléments liés au deal Gonzalez, même si cela semble désormais indirect. Loin du projet Juventus, le club de la Juventus propose les deux profils aux dirigeants de la Fiorentina qui demandent pourtant 40 millions cash pour Nico, sans aucune compensation. Il s’agit toutefois de discussions parallèles qui se poursuivent. Dans quelle mesure la Fiorentina a-t-elle besoin du Brésilien et du Serbe ? Et quels sont les obstacles possibles ?

OBSTACLES ET AVANTAGES

Pour Arthur, le principal problème est le salaire car il reçoit environ 5/6 millions par saison et l’année dernière, lorsqu’il est arrivé en prêt à Florence, son salaire a été payé presque entièrement par la Juventus. C’est le principal obstacle. L’autre aspect à considérer est le tactique : il n’est pas idéal par rapport à ce que Raffaele Palladino a en tête pour son jeu fait de verticalisations, mais la qualité du milieu de terrain est incontestée et la capacité à donner du rythme à la manœuvre peut éclipser tout le reste. Entre autres choses, un milieu de terrain avec Arthur et Amrabat serait de haut niveau et bien assorti. Au final, le Marocain pourrait vraiment rester en raison du grand respect que son entraîneur lui porte mais aussi parce que pour le moment il n’y a pas d’offres concrètes. Entre-temps, à leurs côtés, un jeune homme talentueux comme Richardson, tout juste arrivé de France, pourrait grandir ainsi qu’Alessandro Bianco, un produit du secteur jeunesse.

QUESTION DE SENTIMENT

Si cela n’avait tenu qu’à Arthur, il n’aurait jamais quitté Florence. Le joueur et sa famille ont trouvé un lien immédiat avec la ville. Des promenades dans le centre aux cours de cuisine de sa petite amie, ce fut une saison gagnante en dehors des terrains de la capitale toscane. Et les performances ont également été plus que convaincantes en première partie de saison où le Brésilien a fait la différence. La deuxième partie a cependant été plus discontinue, le milieu de terrain subissant un déclin comme toute l’équipe.

QUESTION DE GAUCHE

Le nom de Kostic soulève des questions complètement différentes : la première est liée à l’âge d’un joueur qui aura 32 ans en novembre (en revanche, il peut donner beaucoup en termes d’expérience) et l’autre au dispositif tactique, basé sur aux éléments qui sont déjà dans le rose. Dans le 3-4-2-1 gauche de Palladino se trouvent le capitaine Cristiano Biraghi et Fabiano Parisi, achetés l’année dernière à Empoli pour environ 10 millions d’euros. Un bon investissement également lié à l’avenir. Alors, quel serait le rôle de Kostic ? Il est difficile de penser qu’il pourrait arriver à Viola sans être titulaire, mais cela obligerait Biraghi à agir principalement comme troisième défensif (déjà essayé à plusieurs reprises dans ce rôle) et laisserait Parisi dans un second tour avec Kostic. A moins que la Viola ne soit ouverte à un prêt d’un an pour l’ancien joueur d’Empoli pour le faire jouer avec une continuité totale et ensuite le voir revenir plus fort et prêt. Ce sont autant d’évaluations que les managers devront mettre sur la table, au cas où le Serbe arriverait effectivement à Florence en provenance de la Juventus lors de cette séance de transferts, avant d’ouvrir une lutte à trois pour une seule place.





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