Une cour d’appel s’est prononcée en faveur des exécuteurs testamentaires de Michael Jackson dans le litige de 600 millions de dollars avec Katherine Jackson.

Les exécuteurs testamentaires de Michael Jackson ont remporté une victoire significative dans un litige devant une cour d’appel de Californie. Le procès de Mère Katherine Jackson a été rejeté, confirmant qu’elle n’avait aucune base légale pour contester un accord de catalogue de 600 millions de dollars avec Sony. Cette décision conforte une décision antérieure d’un tribunal inférieur.

L’avis de 19 pages du tribunal décrit l’accord secret Sony de 2022 comme une « coentreprise ». Cette transaction a été autorisée à être conclue par les exécuteurs testamentaires de la succession, John Branca et John McClain, dans le cadre de leurs droits et responsabilités lors du règlement de la succession. L’accord, confirmé d’abord par Billboard puis par Rolling Stone US, impliquait le transfert d’une partie importante des actifs du domaine. Les actifs ont été placés dans une « coentreprise » entre la succession et Sony.

Un deal contre ses dernières volontés ?

Katherine Jackson s’est prononcée contre l’accord, arguant qu’il ne refléterait pas les souhaits de son fils. Le testament de Michael Jackson stipulait que tous les actifs de la succession devaient être transférés à une fiducie une fois la succession terminée. Ce fonds en fiducie était destiné à bénéficier à ses enfants et à sa mère.

Michael Jackson et sa mère Katherine

Elle a fait valoir que transférer l’actif le plus précieux de la succession à une nouvelle société, détenue en partie seulement, était contraire aux souhaits de Michael Jackson. Cela rend impossible pour les exécuteurs testamentaires de transférer intégralement tous les actifs dans la fiducie. Les juges d’appel ont toutefois rejeté ces arguments. Ils ont noté que le testament accorde aux exécuteurs testamentaires de larges pouvoirs pour gérer les actifs de la succession pendant le règlement de l’homologation.

« Si l’ordonnance du tribunal devait réellement « offrir » un élément de la succession à un tiers, nous pourrions convenir que l’ordonnance viole le testament », ont déclaré les trois juges de la cour d’appel du deuxième district de Californie. « Mais la transaction proposée n’est pas un don ou une distribution d’actifs de la succession – il s’agit d’une vente d’actifs par laquelle la succession reçoit un paiement monétaire important et une participation dans une coentreprise en échange du transfert d’actifs. »

Les choses ne se passent pas tranquillement autour du domaine Jackson

Un autre point de la décision était qu’aucun des trois enfants de Michael Jackson – Prince, Paris et Bigi – n’avait soumis d’objections écrites à l’accord. Paris Jackson a brièvement comparu devant le tribunal pour soutenir sa grand-mère, mais n’a exprimé aucune objection particulière. Bigi, représenté par son avocat, a reconnu l’importance de la transaction mais n’a finalement pas soutenu l’appel de sa grand-mère. Il a accepté la mince perspective de succès en appel.

Cette décision intervient alors que la succession de Michael Jackson continue de faire face à des défis juridiques complexes. Il s’agit notamment d’un différend fiscal en cours avec l’IRS et de nouvelles poursuites intentées par les accusateurs d’abus Wade Robson et James Safechuck. Malgré cette situation initiale, le patrimoine, autrefois grevé d’importantes dettes, s’est considérablement amélioré. Grâce à la gestion stratégique des exécuteurs testamentaires, sa fortune s’élève désormais à 2 milliards de dollars.

La cour d’appel a finalement précisé que le règlement de la succession ne violerait pas les souhaits de Michael Jackson. Les exécuteurs testamentaires auraient agi dans le meilleur intérêt de la succession en concluant la transaction. L’objectif était à la fois de garantir les intérêts financiers et de maintenir le contrôle de la propriété intellectuelle de Jackson. La succession restera en homologation jusqu’à ce que le différend fiscal en cours avec l’IRS soit résolu et que les actifs restants soient évalués et transférés.

STAN HONDAAFP via Getty Images



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