La question que tout le monde s’est posée dès le départ était de savoir comment il est possible qu’un voilier soit long. 56 mètres et construit par Perini Navi de Viareggio – c’est-à-dire issu d’un des chantiers navals les plus célèbres au monde de grands voiliers, un modèle de style et de technologie – a coulé en quelques minutes au mouillage, à quelques centaines de mètres de la côte de Palerme, comme cela s’est produit au Bayésien du milliardaire Mike Lynch .

L’une des (rares) choses certaines jusqu’à présent est que le tourbillon qui a heurté le bateau peu après quatre heures du matin, alors que les 22 personnes à bord dormaient, Ça ne peut pas être la seule raison de l’accident qui a causé sept morts, tous étrangers : le magnat anglais Mike Lynch, 59 ans, un génie technologique et sa fille Hannah de 18 ; le président de Morgan Stanley International, Jonathan Bloomer et sa femme Judy, 71 ans; l’avocat américain Christophe Morvillo59 ans, et sa femme Néda57 ans ; le cuisinier du navire, les Caraïbes Thomas Recaldo. Sur douze passagers, six sont morts ; sur neuf membres d’équipage, un est décédé.

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Comment un voilier de cette taille peut prendre l’eau

Les experts du maxi yacht consultés par Dimanche 24 heures depuis le jour de l’accident, lundi 19 août, ils expliquent qu' »il est impossible qu’un bateau comme celui-ci coule même si le mât casse » (ce qui n’est pas arrivé), et qu' »il est plus probable qu’il faudra sur l’eau d’en bas, pourquoi la porte ou les hublots de la cabine sont restés ouverts». Quatre jours plus tard, cela semble être l’hypothèse la plus probable sur laquelle travaille le parquet de Termini Imerese dirigé par Ambrogio Cartosio, qui jusqu’à présent n’a rien divulgué ni sur les hypothèses du crime ni sur les suspects possibles. On sait que les magistrats interrogent les survivants (15 personnes, dont une fillette d’un an) et qu’ils ont déjà interrogé pendant deux heures le capitaine du voilier, le Néo-Zélandais. James Cutfield51 ans, pour tenter de reconstituer la dynamique de l’accident.

Après avoir exclu la casse du mât en aluminium de 75 mètres de haut et les dégâts sur la coque, qui apparaît intacte sur les fonds marins à 49 mètres de profondeur (au moins du côté visible pour les plongeurs), l’attention se porte désormais sur les portes et hublots et sur les dérivesl’aileron qui permet de maintenir le mât en équilibre, qui pèse des tonnes et, dans le cas du bayésien, a un tirant d’eau de dix mètres : il semble avoir été retrouvé partiellement relevé par des plongeurs.

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Les prochaines étapes du pouvoir judiciaire

Une fois que les sept corps auront été retrouvés et que les autopsies auront été pratiquées, les magistrats ordonneront probablement Suppression bayésienne du fond marin pour compléter les investigations (et éviter les risques environnementaux : les réservoirs contiennent 18 mille litres de diesel et d’huiles) : une opération qui, selon les experts en récupération d’épaves, n’est pas impossible et qui pourrait être réalisée avec l’aide de « balles» qui ramènent le bateau à la surface. En attendant, les demandes d’indemnisation vont commencer. Le yacht, rénové (refit complet) en 2020 à Majorque, vaut environ 30 millions d’euros, selon les estimations des experts. Il est assuré par deux polices : la police « carrosserie et machinerie », souscrite auprès d’un pool de compagnies (Omac avec Tci, Navium Marine et Convex), couvre les dommages à la coque, aux équipements, aux équipements et à l’ameublement ; celui P&I (Protection & Indemnity), stipulé par la famille Lynch avec la société British Marine du groupe australien Qbe, spécialisée dans la responsabilité envers les tiers dans le domaine maritime, couvre les pertes de vies humaines, les conséquences des accidents, le risque de pollution, les frais de rapatriement de l’équipage et des passagers et l’éventuel enlèvement de l’épave. Pour la police P&I, la limite assurée est généralement égale à 500 millions de dollars par événement unique. Au total, les compagnies d’assurance impliquées dans la catastrophe pourraient donc être appelées à verser plus de 500 millions d’euros d’indemnisation.



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