L’Inter a fini incrédule pour l’absence de victoire, Milan pour l’échec de la défaite : ils grandiront. Quelle organisation est le Vanoli Bull

Journaliste

18 août – 00h22 -MILAN

Deux équipes, deux matchs, deux points : Milan ne démarre pas bien dans la course au Scudetto, que beaucoup – presque tous – reverront dans ces régions, sous la Madonnina, également en 2025. Un point chacun, le résultat est également identique (deux contre deux) et même la minute des buts décisifs est la même, la 95e minute. Seules les sensations de la fin sont différentes, presque opposées, mais cela dépend du déroulement des matches : l’Inter s’est laissé rattraper alors qu’il pensait avoir gagné par un Genoa capable d’aller au-delà de tout transfert ; Milan était en effet mené de deux buts à la 89e minute face à une équipe du Torino qui avait mérité ce double avantage grâce à une organisation de jeu déjà efficace, et qui est revenue avec un assaut final désespéré et courageux. Les Nerazzurri ont terminé incrédules en raison de l’absence de victoire, les Rossoneri en raison de l’échec de la défaite. Mais seules les émotions sont loin : le terrain a dit que l’Inter et Milan sont tous deux en retard en termes de condition et doivent s’améliorer. C’est normal que ce soit le cas, après tout c’est le premier jour, mais nous pensions les retrouver un peu mieux. Après tout, c’était aussi les débuts de Gênes et de Turin.

chef morata

La rapidité avec laquelle Vanoli a transmis à Turin de nouveaux principes de jeu a été surprenante : la formation est la même que par le passé, le 3-5-2, mais l’interprétation compte et celle-ci est décidément différente de la précédente (moins agressive, nous dirais-je, et plus constructif). Milan a été en grande difficulté pendant une période et demie, ils ont peu compris ce qui se passait sur le terrain, puis ils se sont remis en lice aussi parce que les Granata ont dû abandonner des hommes importants. On a très peu vu le football de Fonseca, qui peut être consolé par deux éléments : l’entêtement avec lequel l’équipe a couru après l’égalisation et la prestation de Morata, qui est entré avec l’attitude d’un leader, d’un moteur, en mettant une personnalité le terrain est peut-être venu avec l’âge. Certains choix sont surprenants (et pas du tout heureux), comme Saelemaekers comme arrière gauche.

certains beaucoup et d’autres peu

Les méthodes qui ont conduit au match nul de Gênes contre l’Inter sont presque incroyables. Lorsque Thuram inscrit le deuxième but de son splendide match, à la 85e minute, il était difficile d’imaginer que le résultat puisse être à nouveau remis en cause. Inzaghi avait fait venir quatre des champions qu’il avait sur son banc débordant, dont l’irrépressible Frattesi (mais l’attend-il vraiment une autre saison comme réserve ?), tandis que Gilardino n’avait pas un seul attaquant à proposer pour soutenir Vitinha et Messias, d’ailleurs déjà pressé : Gudmundsson était à Florence, Retegui à Bergame et Pinamonti dans les tribunes, il devait donc faire ses débuts avec Ekhator, né en 2006. Tout est donc écrit ? Pas du tout : l’Inter était en difficulté, s’est laissé arrêter et Bisseck – qui est soudainement devenu titulaire lors de l’été des Nerazzurri – a fait le désordre. Ce qui aurait pu et dû être évité, mais qui est intervenu au terme d’un match mal géré, avec un effort excessif et pas seulement physique.

l’importance du var

Note sur le VAR : ceux qui continuent de penser que c’est un problème et non une solution, imaginez ce qu’aurait été hier le football il y a dix ans, lorsque ce dispositif béni n’existait pas. L’Inter aurait bénéficié d’un penalty inexistant et aurait vu un but régulier annulé ; Gênes n’aurait pas eu le penalty évident de l’égalisation ; Turin se serait vu refuser le premier but alors que le ballon avait clairement franchi la ligne ; Milan aurait également eu un penalty qui n’était pas là. Résultat : deux matches gâchés, une belle polémique et (surtout) de nombreuses injustices. Nous le répétons : le problème n’est pas le VAR, mais plutôt ceux qui l’utilisent peuvent le devenir. Lorsque le ralenti est utilisé correctement, il contribue à la régularité du football. Nous devons plutôt comprendre comment il est possible qu’un épisode comme celui de San Siro – une panne technologique qui risquait de fausser le match – puisse se produire, afin que cela ne se reproduise plus.





ttn-fr-4