En Italie, les baby-boomers sont plus occupés et moins pauvres que les générations précédentes


Un pays, l’Italie, de plus en plus attractif au-delà de 65 ans, et de moins en moins centré sur les parcours et les besoins des Millennials (la génération née entre 1981 et la fin des années 90) et de la Génération Z (ceux nés entre 1997 et 2012). Entre février 2020 et avril 2021 – lit le Rapport national sur la mise en œuvre du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement, créé par l’INAP et présenté aujourd’hui, jeudi 5 mai – le nombre de ceux qui travaillent a diminué de 814 000 unités (- 3,5%).

Le Rapport, réalisé par l’Institut National d’Analyse des Politiques Publiques dans le cadre de l’appui technico-scientifique apporté au Ministère du Travail et des Politiques Sociales (Ministère qui fait office de point focal national pour le vieillissement), sera présenté à l’occasion de la conférence ministérielle de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) sur le vieillissement, prévue à Rome du 15 au 17 juin avec la collaboration du gouvernement italien.

Depuis 2010, la participation des plus de 55 ans au marché du travail a augmenté de 11 points de pourcentage

Depuis 2010, la participation de la population âgée (plus de 55 ans) au marché du travail a augmenté de 11 points de pourcentage avec une tendance constante pour les deux sexes ; le pourcentage de ceux qui sont exemptés du risque de pauvreté a encore augmenté (de 88,5 en 2010 à 92,4 en 2020, selon l’Indice de vieillissement actif) ; un nombre toujours plus important de personnes âgées vit dans des solutions d’autonomie et d’autonomie (+ 3,31 %) et dans des conditions sanitaires en constante amélioration ; le pourcentage d’années en bonne santé dans l’espérance de vie après 55 ans a augmenté pour les deux sexes de 9,1 points, malgré l’impact de la pandémie.

Les générations « aînées » protagonistes du bien-être « informel » (ou fait maison)

Dans un contexte de transformation des structures familiales, en Italie, les générations « plus âgées » continuent d’être l’une des principales références du système de protection sociale « informel », à la fois en soutenant les revenus des familles, et en s’occupant des petits-enfants ou d’autres enfants (+ 4,3 % par rapport à 2010) et dans une moindre mesure dans la prise en charge d’autres personnes âgées, ou de personnes handicapées (souvent conjoints).

L’ITALIE EN PREMIÈRE PLACE

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La primauté de l’Italie dans l’Europe des 27

Avec un indice de vieillesse qui est passé de 165,3 en 2017 à 178,4 en 2020, l’Italie est l’État membre de l’UE-27 avec le pourcentage le plus élevé de plus de 65 ans, soit 23,5 % de la population, suivi de la Finlande, de la Grèce, du Portugal et de l’Allemagne. Les plus de 80 ans représentent 7,6 % du total. La pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus de vieillissement de la société italienne, dont la moyenne d’âge est désormais de 46 ans. En raison de cette structure de la population, le taux de dépendance des personnes âgées en 2020 était de 36,4 %, également dans ce cas le plus élevé de tous avec celui de la Finlande. Selon les projections d’Eurostat, ce record est voué à se maintenir d’ici 2045, avec un pourcentage de plus de 65 ans qui sera de 30,3 % chez les hommes et de 36,2 % chez les femmes.



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