En date du : 16 août 2024, 10 h 14

Près de deux ans avant la phase finale de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada, l’Arabie saoudite a désormais elle aussi investi dans le secteur du football de la région hôte.

Le fonds souverain saoudien PIF et l’association continentale CONCACAF (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes) ont annoncé jeudi 15 août 2024 l’accord de coopération approfondie. On ne sait rien des conditions.

« Notre objectif commun est de promouvoir le football dans les 41 associations membres de la CONCACAF », ont déclaré les deux parties dans un communiqué.

Patron du PIF : « Au seuil d’une phase passionnante »

« Nous sommes heureux de commencer notre partenariat avec la CONCACAF, qui est à l’aube d’une phase passionnante en tant qu’organisation avec tous ses membres », Le patron du PIF, Mohammed Al Sayyad, a également déclaré. Le contenu de la coopération est donc de soutenir les compétitions de la CONCACAF pour les équipes nationales et les clubs.

Outre le football masculin et junior, l’engagement du PIF devrait également s’étendre au football féminin, même si les droits des femmes et leurs possibilités de pratiquer des activités sportives sont sévèrement restreints en Arabie Saoudite.

Le président de la CONCACAF euphorique

De tels problèmes n’ont pas empêché le président de la CONCACAF, Victor Montagliani, qui est également vice-président de l’association mondiale FIFA, de juger l’accord avec euphorie : « Ce partenariat stratégique contribuera au développement du football dans notre région. À mesure que nous nous rapprochons de la Coupe du monde 2026, toutes nos compétitions susciteront davantage d’intérêt et d’attention. »

Grâce au parrainage de la CONCACAF, l’Arabie saoudite, seul candidat à l’organisation de la phase finale de la Coupe du monde 2034, poursuit ses efforts importants pour étendre son influence dans le football international.

Compagnie pétrolière La FIFA le sponsorise également

Sa société nationale de production pétrolière, Aramco, avait déjà conclu au printemps dernier un lucratif contrat de sponsoring avec la FIFA jusqu’en 2027. L’engagement sportif des Saoudiens, observé depuis plusieurs années, est critiqué dans de nombreuses régions du monde. Enfin et surtout, les organisations de défense des droits humains considèrent les investissements de plusieurs millions de dollars du royaume dans le tennis et le golf comme du « sportswashing » visant à améliorer la réputation de l’Arabie saoudite.



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