Par Karin Hendrich

La bagarre sanglante à coups de machettes, de couteaux et de lattes de bois en mars 2024 sur le marché de gros asiatique « Dong Xuan Center » à Lichtenberg a eu depuis jeudi des conséquences au tribunal de district pour deux des personnes impliquées à l’époque. Binh T. (36 ans, garçon de chambre à l’hôtel) et Nam P. (29 ans, employé de l’hôtel). Accusation : coups et blessures dangereux.

Le marché de gros vietnamien « Dong Xuan Center » sur la Herzbergstrasse avec ses 350 magasins (selon le BKA est un lieu fréquent de violences et de raids) a connu cet après-midi une bagarre massive avec de nombreux blessés. Selon le procureur, initié par le prévenu T.

Pack de machettes et de couteaux au « Centre Dong Xuan »

Il aurait d’abord frappé au visage Quang N. (37 ans, fournisseur de poisson), qui apparaissait comme co-plaignant au procès. Qui a alors tenté de s’enfuir. Mais un groupe de 10 personnes autour des deux prévenus les en a empêchés. Il a donc saisi son couteau pour se défendre. L’accusé T. a rencontré… Et a ensuite été pourchassé par la foule en colère avec des machettes, des couteaux et une latte de bois.

Binh lui avait demandé de venir au centre quelques heures auparavant par téléphone. «Je pensais qu’il voulait me parler.» Il ne s’était jamais disputé avec lui auparavant. Pourquoi ce jour-là ? Apparemment, Binh T. voulait jouer aux cartes avec lui. Mais il a répondu : « Je ne joue qu’avec mes amis. » Est-ce vraiment la raison du carnage déroutant qui a suivi ?

Le coplaignant avait également un couteau sur lui. « Un couteau à fruits que je venais d’utiliser pour éplucher une pomme. » Il ne s’en servait que pour se défendre. « Est-ce que j’ai blessé quelqu’un ? « Aucun souvenir. » Il a passé quatre jours à l’hôpital avec des coupures, puis a été en arrêt maladie pendant encore six semaines.

Les deux accusés se sont également présentés à la clinique avec des coups de couteau. P. a même dû être opéré immédiatement. Ils ne voulaient même pas de tout ça. Donc les deux dans le processus. T : « Je voulais régler les choses. » P. (avec des trous de mémoire car j’étais très ivre à ce moment-là) : « Je voulais juste créer la paix. » Suite : 5 septembre.

Une troisième personne de 20 ans impliquée dans le crime doit répondre devant un tribunal pour mineurs. Les sept hommes restants sont encore inconnus aujourd’hui.



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