Vingt-cinq personnes ont été tuées lors de manifestations contre les résultats contestés de l’élection présidentielle vénézuélienne des 29 et 30 juillet, a déclaré le procureur général Tarek William Saab, selon l’agence de presse AFP. 192 autres personnes ont été blessées. Les Vénézuéliens ont été tués par des violences impliquant « des armes à feu, des couteaux, divers objets contondants et engins incendiaires », a déclaré Saab, accusant des « groupes criminels » prétendument contrôlés par l’opposition.

Le 28 juillet, des élections présidentielles ont eu lieu au Venezuela, qui ont remporté le président sortant Nicolas Maduro. Selon l’opposition, des fraudes ont eu lieu et la grande majorité des Vénézuéliens ont voté pour leur candidat, Edmundo González. Le gouvernement actuel ne rend pas publics les résultats du vote et le site Internet du conseil électoral est inaccessible. Les États-Unis et l’Union européenne ne reconnaissent pas les acquis de Maduro.

Les manifestations qui ont suivi les résultats des élections ont été sévèrement réprimées. Estimé, entre autres, par le Venezuela ONG Provéa 2 200 personnes ont été arrêtées. La même ONG estime que le nombre de morts lors des manifestations est inférieur à celui de Saab : Provea estime que 24 personnes ont été tuées entre le 28 juillet et le 5 août, Saab affirme que c’était 25 en seulement deux jours.

Nicolás Maduro a déclaré lundi, lors de la même réunion au cours de laquelle Saab s’exprimait, qu’il attendait une « poigne de fer » de « tous les pouvoirs de l’État, face au crime, à la violence et aux crimes de haine ».

Lire aussi

Des proches attendent à la prison de Caracas, avec du papier toilette et des galettes de maïs






ttn-fr-33