Le portail en bois n’est pas la seule pièce de décor réalisée par des bénévoles. « En fait, nous fabriquons tout nous-mêmes, ce qui crée de la solidarité », explique Boiten, debout à côté de plusieurs maisons en bois. « Nous appelons cela le village. » Le « village » possède également une petite église, où se déroulent diverses activités. « Pendant le festival, il y a un pasteur ici, donc vous pouvez vous marier, prier et vous confesser ici. Tout ce que vous voulez », rigole Boiten.

« Les idées les plus spéciales surgissent en dégustant un pot de bière. » C’est aussi ainsi qu’est née l’idée d’une église. Boiten : « Nous avons même pensé à en faire un lieu officiel pour les mariages, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour ce festival. »

Boiten attend plus de 50 000 visiteurs la semaine prochaine et a hâte que la folie commence. La scène principale est presque terminée et elle est également un peu différente cette année. « Le cadre est prêt, il reste à poser les toiles et ensuite ce sera vraiment beau. » Grâce à ce qu’on appelle un podium, les artistes peuvent pénétrer plus loin dans le public que les années précédentes. « Cela crée une atmosphère encore plus agréable », estime Boiten.

Le plus important reste à faire. « Les bars doivent encore être remplis et les citernes à bière doivent encore arriver, mais sinon nous sommes en avance sur le calendrier », a déclaré l’organisateur. D’ailleurs, Boiten n’a aucun objectif. « Plus de 50 000 visiteurs n’était pas un objectif, cela arrive tout seul », dit-il d’un ton neutre.

Le festival est un succès depuis des années, car les visiteurs viennent de tout le pays. « Pas seulement de Zélande et du Limbourg, mais il y a même des invités de Belgique. C’est bizarre. Ils viennent en visiteurs et repartent en fans. »



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