NonCe n’est plus seulement une expression de rue, un symbole de rébellion et de créativité. Le break ou breakdancea fait son entrée officielle en Monde olympiqueapportant avec lui un mélange explosif d’énergie, d’athlétisme et de culture hip-hop. Et parmi les protagonistes de cette nouvelle ère, un jeune Italien se démarque : Antilaï Sandrini.

Antilai Sandrini, de la gymnastique artistique au break

Antilai, 27 ans, avec ses tresses et son bandana, est une force de la nature. Sa passion pour la danse est née gymnastique artistiquemais c’est la rencontre avec le musique de Michael Jackson pour la faire tomber amoureuse du break. «Ses ballets m’ont inspiréj’ai décidé que je voulais faire ça dans la vie », dire au Corriere della Sera. Ainsi, alliant la fluidité de la gymnastique, la puissance des arts martiaux (le wushunotamment) et la créativité du hip-hop, Antilai s’en est forgé un style unique et incomparable.

Un athlète olympique sui generis

Aux JO de Paris 2024, Antilai est plus qu’un simple athlète. Elle est la porte-parole d’une génération qui s’exprime par le mouvement. Sa présence est un signal fort : le sport peut être inclusif, créatif et ouvert à tous. «Peut-être que les Jeux olympiques ne sont pas prêts à éclater», dit-elle en souriant, « mais je suis prête à lui montrer de quoi nous sommes capables. »

Comment fonctionne la compétition de rupture

Mais que signifie rivaliser en break ? C’est un défi individuel, où je b-garçon et le b-fille ils rivalisent de pas, d’acrobaties et de musicalité. Le jury évalue l’originalité, la technique, l’exécution, la musicalité et le vocabulaire des mouvements. «C’est comme peindre un tableau avec son corps»explique Antilai. « Chaque représentation est unique, une émotion que l’on partage avec le public ».

Le le break est bien plus qu’une simple danse. C’est une langue universelle qui surmonte les barrières culturelles et sociales. Il est né dans la rue, réunissant des jeunes de différentes ethnies et origines. Aujourd’hui, c’est un sport olympique, mais il n’a pas perdu son âme rebelle et créative. «Le break m’a beaucoup apporté», dit Antilai. « Il m’a appris la discipline, la persévérance, mais aussi l’importance d’être soi-même. »

L’avenir du break pour Antilai Sandrini

Avec l’entrée aux Jeux olympiques, le le break connaît un moment de grande popularité. Mais l’avenir de cette discipline reste à écrire. «J’espère que le break continuera à se développer et à inspirer les nouvelles générations», déclare Antilai. «Je te souhaitetout le monde pouvait ressentir le frisson de danser et de s’exprimer par le mouvement. »

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