Le leader séparatiste catalan Carles Puigdemont est arrivé à Waterloo, en Belgique, 24 heures après sa disparition soudaine et la chasse à l’homme qui a suivi. Le secrétaire général de son parti, Junts, l’a rapporté vendredi, selon les agences de presse internationales. Deux policiers ont été arrêtés pour l’avoir prétendument aidé à s’évader. L’un d’entre eux aurait fourni la voiture blanche dans laquelle Puigdemont s’est enfui après son discours à Barcelone. La nature de l’implication de l’autre personne n’est toujours pas claire.

Même si la police a voulu reprendre les recherches vendredi, il est devenu probable jeudi soir que Puigdemont avait déjà franchi la frontière. Son avocat a assuré jeudi soir à la chaîne de télévision catalane TV3 que Puigdemont se trouvait à l’étranger. Il y a déclaré que Puigdemont était « libre » et était rentré « chez lui ». L’homme politique réside à Waterloo, près de Bruxelles, où il travaille comme député européen. Il a fui vers la Belgique en 2017 parce qu’il était recherché pour son implication dans l’organisation d’un référendum illégal sur l’indépendance.

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Puigdemont avait précédemment déclaré qu’il était en Espagne pour l’investiture de Salvador Illa. Il succède à Puigdemont à la présidence de la région catalane. L’investiture a eu lieu jeudi sans la présence de l’ancien président : après son discours, il a plongé dans une voiture blanche et a disparu, malgré les tentatives de la police pour l’arrêter. Les médias espagnols évoquent également une deuxième voiture noire, immatriculée aux Pays-Bas, qui était garée derrière la scène. On ne sait toujours pas s’il a réellement joué un rôle dans le plan de vol.






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