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Que reste-t-il de la journée d’athlétisme la plus excitante des JO de Paris ? Une médaille d’argent au saut en longueur par Malaika Mihambo. Une sixième place pour Julian Weber au lancer du javelot. Une soirée pleine de résultats de premier ordre, mais aussi d’images qui font réfléchir et se sentent tristes.
Sophie Weißenberg se lance dans l’heptathlon olympique avec beaucoup d’anticipation et un grand optimisme. En entrant dans le stade, elle s’est déchirée le tendon d’Achille en franchissant un obstacle. Un choc pour toutes les personnes impliquées et les téléspectateurs. Alors qu’elle était allongée sur la piste et qu’elle était sortie du stade en fauteuil roulant, on pouvait voir la valeur de ce festival sportif unique. Il semblait que tout l’esprit avait quitté ce corps bien préparé et bien équipé de l’athlète de haut niveau. En une fraction de seconde, la joie et le plaisir cèdent la place à une profonde tristesse et à un désespoir sans limites. Même si ce n’est que du sport.
Ce sport qui est le sens de la vie et l’élixir de vie pour tous ceux qui se battent pour les mérites sportifs et qui captive des milliards de personnes à travers le globe pendant ces seize jours à Paris.
Lyles : Pourquoi court-il quand il est malade ?
C’est alors que le successeur autoproclamé d’Usain Bolt entre en scène et ne sait plus comment gérer son énergie. Comme mordu par une tarentule, Noah Lyles dépasse ses concurrents lors de l’épreuve du 200 m et souhaite concentrer cette énergie exubérante en moins de 20 secondes.
En fin de compte, il est clairement battu et le monde se demande pourquoi il ne peut pas courir aussi vite qu’il le souhaite ou qu’il l’a dit ? Il est également expulsé du stade en fauteuil roulant, épuisé et abattu, et revient à l’entretien quelque temps plus tard avec un masque. Puis est publiée une maladie Covid diagnostiquée deux jours auparavant. Mais pourquoi court-il quand il est malade ?
Parce qu’un athlète pense : c’est bon, il faut que ça marche ! Ce sont les Jeux olympiques. Cette chance unique ne se présente que tous les quatre ans. Il faut que ça marche ! Ça marchera ! L’athlète en est convaincu. Dans ce cas, cela n’a pas fonctionné. Aurait-il dû être protégé de lui-même ?
Femke Bol – plus inexplicable Baisse des performances
Au 400 mètres haies, le grand duel entre deux athlètes d’exception. Sydney McLaughlin-Levrone contre Femke Bol. Un duel épique. A 250 mètres Bol n’a plus de puissance. L’Américaine remporte l’or avec un record du monde et rétrograde la Néerlandaise au rang de figurante, qui se retrouve complètement désemparée et désemparée sur la ligne d’arrivée. Une baisse de performances inexplicable. Inexplicable. Des choses comme ça peuvent arriver dans le sport. C’est rare, mais ça arrive. Néanmoins, vous pensez à des choses pires qu’une simple condition diurne inexplicable avec une libération excessive de lactate.
Lancer fou du javelot – Weber sixième
Le Pakistanais Arshed Nadeem devient champion olympique du lancer du javelot. Et pas parce que les autres ne sont pas bons dans ce domaine, mais parce qu’il bat un record olympique. Et derrière eux, les lances volent comme s’il y avait des courants thermiques ascendants. Julian Weber arrive sixième avec un 87,40 mètres de première classe. Cinq personnes participant à cette compétition lancent à plus de 87,40 mètres. C’est fou. Ça aussi, c’est du sport. Des réalisations folles qui laissent l’observateur bouche bée. Tout comme huit médailles américaines en cinq décisions dans la soirée. Le sport, c’est fou !
Mihambo – Infection Covid avec conséquences
C’est avec beaucoup d’inquiétude que les spectateurs ont vu Malaika Mihambo, à bout de souffle après sa compétition et qui avait l’air très malheureuse, presque paniquée. L’impression qu’elle n’était pas satisfaite de sa défense d’or manquée était complètement fausse. Elle était heureuse et satisfaite et pouvait très bien évaluer et ressentir ce qu’elle venait de réaliser. L’infection au Covid et ses conséquences ont montré les limites du surhomme Mihambo. Elle souffrait toujours d’une fonction pulmonaire altérée et est toujours la deuxième meilleure sauteuse en longueur au monde. Si vous pensez que vous n’avez pas besoin de vos poumons pour le saut en longueur, vous vous trompez. Chaque fois que des muscles sont sollicités, vous avez besoin des muscles qui fonctionnent actuellement dans une mesure limitée.
Jusqu’où les athlètes peuvent-ils aller ?
Les athlètes de compétition repoussent constamment les limites. Parfois, ils se surprennent eux-mêmes et surprennent les autres. Néanmoins, avec de telles images, il faudrait qu’il y ait une autorité qui détermine jusqu’où l’athlète peut aller. Autorisé à partir. Mais ça ne marche pas.
Il est de la responsabilité de chaque athlète de connaître son corps et de vouloir repousser ses limites chaque jour. Et cette fête sportive qui se déroule actuellement est la chose la plus importante dans la vie d’un athlète et n’a lieu que tous les quatre ans. Et c’est justement pour cela que personne ne se retirera, parce que ce sera difficile.
Le sport de haut niveau est une chose tout à fait déraisonnable, c’est pourquoi c’est si incroyable et pourtant j’espère que tout ira bien à nouveau. Pour toutes les personnes impliquées. Parce qu’ils aiment le sport. Et la santé doit être avant tout.