Le notaire de Borger, réprimandé pour comportement sexuellement inapproprié dans son cabinet, a été condamné à la même sanction par le juge disciplinaire en appel. Cela ressort clairement d’une décision du tribunal d’Amsterdam. CNRC.

La chambre des notaires, qui traite l’affaire en appel, a envisagé de le suspendre, mais comme l’homme a montré à l’audience qu’il améliorait sa vie et en raison de l’attention médiatique, cela reste une réprimande.

Le notaire a été discrédité au début de cette année après avoir été réprimandé par la Chambre du notaire (commission disciplinaire du monde notarial) pour avoir « mêlé de manière inadmissible sa vie sexuelle et l’étude notariale ». Deux collègues de bureau avec qui il est en partenariat l’accusent de dysfonctionnements et d’escapades sexuelles transgressives au bureau pendant les heures de travail.

Sur l’ordinateur de l’entreprise, ils ont trouvé un « contrat sexuel » et plusieurs poèmes de Saint-Nicolas sexuellement explicites pour la ou les maîtresse(s). Ils estiment également que le notaire traite les dossiers avec négligence et se rend coupable d’abus de pouvoir au sein de l’office.

La Chambre des Notaires a jugé en première instance que l’homme avait gravement porté « atteinte à l’honneur et au prestige de la fonction » par ses frasques sexuelles. Son dysfonctionnement semble en revanche insuffisamment démontré. Il a été réprimandé, mesure qui n’est pas inscrite au registre des notaires. Les deux collègues de bureau ont fait appel.

Le 23 mai, les plaignants ont assisté à l’audience de la chambre des notaires au Palais de Justice d’Amsterdam en compagnie de deux avocats, de quatre membres du personnel et d’un ancien employé. Ils ont également apporté de nouvelles informations, notamment celles d’un ancien employé. Elle affirme que le notaire accusé, son ancien patron, lui avait fait des attouchements non désirés.

Un événement qui n’a « pas été démenti » par le notaire, a plaidé l’avocat au nom de ses clients. « Il a consciemment et activement dissimulé ce qu’il aurait dû partager avec ses collègues directeurs et collègues du bureau. »

Lorsque le notaire a été interrogé par la chambre des notaires sur ce qui s’était passé avec l’employé, il a répondu fermement que « cela n’aurait pas dû arriver ». Il a déclaré à haute voix qu’il avait tiré une leçon de cette affaire. « Mon avocat ne le sait pas encore, je bénéficie de l’aide d’un professionnel depuis un certain temps déjà. J’y vais chaque semaine avec ma femme. »

Dans la défense, l’avocat a soutenu au nom du notaire défendeur que les documents nouvellement fournis ne devraient pas être utilisés dans ce cas d’appel. « Après tout, ce sont de nouvelles plaintes et accusations. Kramer et le client ont raison à cet égard par la chambre des notaires. Le tribunal déclare les plaintes nouvellement formulées irrecevables en appel. »

« Mes clients se réjouissent que le tribunal de première instance ait jugé que le notaire avait gravement porté atteinte à l’honneur et au prestige de l’office et que cela justifiait une mesure de suspension », répond l’avocat des plaignants. Mais elle est profondément déçue que cela reste une réprimande. « Le seul recours était le juge disciplinaire. Surtout parce que le Bureau de surveillance financière et l’organisation professionnelle KNB n’ont pas réagi lorsque les plaignants ont tenté d’impliquer ces autorités dans l’affaire. » Pour l’instant, ils ne voient aucune nouvelle opportunité de poursuivre l’affaire.



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