La question des concessions de plages refait surface. Après la réponse de l’Italie en janvier à l’ultimatum de l’UE concernant l’application de la directive Bolkestein, la Commission européenne, a déclaré un porte-parole de Bruxelles, « est en contact étroit avec les autorités italiennes pour discuter de solutions possibles ». « Il y a une discussion sur l’avis motivé de la Commission européenne qui se poursuit, avec ses complexités » confirme le ministre Raffaele Fitto, alors qu’on a appris de sources gouvernementales que le dossier sera abordé lors d’une des prochaines réunions du Conseil des ministres. Dans la procédure d’infraction engagée contre l’Italie, souligne l’Exécutif européen, l’avis motivé envoyé à Rome en novembre dernier « est la dernière étape avant un éventuel renvoi devant la Cour de Justice de l’UE ».

Une situation d’impasse dans laquelle leÉmilie Romagne: «Le temps des promesses et des bavardages est révolu – a déclaré le conseiller régional du tourisme Andrea Corsini -. Nous allons désormais prendre les choses en main et ramener les stations balnéaires en lieu sûr. Faisons-le nous-mêmes pour sauver nos entrepreneurs et nos plages. » «Nous nous baserons sur le décret Draghi – annonce la Région – pour résoudre un problème qui concerne plus de 1.500 entreprises, nous parlons de familles entières. Et nous devons le faire, étant donné que ce gouvernement non seulement n’a rien fait, mais a aggravé la position de l’Italie en Europe. »

L’Émilie-Romagne rédigera des lignes directrices pour les municipalités

L’objectif de la Région Émilie-Romagne est « d’écrire et de décider des lignes directrices communes et partagées pour aider les administrations côtières à rendre publiques les preuves » des appels à concessions balnéaires. Nous commencerons à en parler fin août, lorsqu’une réunion dans la Région avec les communes du littoral et les syndicats professionnels du bord de mer est déjà programmée. «Ce gouvernement – dit le conseiller Corsini – a déjà suffisamment démontré sa totale incompétence, en se moquant des entreprises avec de fausses promesses et en mettant tous les citoyens dans la position de payer les pénalités pour non-application du Bolkestein. Il ne s’agit pas d’une question électorale, mais de la peau vivante de personnes qui risquent de perdre leur entreprise en raison de l’incapacité de l’Exécutif à traiter cette question avec sérieux et dans le respect des lois. Deux années se sont écoulées depuis que nous avons présenté notre document visant à apporter une aide concrète à la réforme nationale. Une disposition largement partagée avec le territoire et qui avait tous les éléments, depuis la reconnaissance de la valeur de l’entreprise, les investissements réalisés et le professionnalisme des gestionnaires jusqu’à la durabilité sociale et environnementale du plan d’investissement, pour clôturer définitivement et positivement l’affaire. Nous n’avons pas été écoutés. Maintenant, nous le ferons nous-mêmes pour sauver nos entrepreneurs et nos plages. »

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