L’amour entre l’ailier néerlandais et la Roma n’a jamais éclaté. Il était censé être l’arrière latéral du futur, alors…

Journaliste

7 août – 14h24 – ROME

Il était arrivé à Rome avec la trace dorée du latéral du futur. Ce qu’il était presque, compte tenu de ses sept années passées dans la capitale, sauf que cette piste n’était pas si dorée après tout. Au contraire. Mais aujourd’hui, l’histoire de Rick Karsdorp dans la capitale semble vraiment avoir pris fin. Besiktas est revenu en force et a même relevé son offre contractuelle pour tenter de le convaincre d’accepter la Turquie. En attendant, il s’entraîne seul à Trigoria, tout comme la Roma en Angleterre, à St. George’s Park, loin de toute idée d’avenir. En effet, Karsdorp a toujours un contrat avec les Giallorossi jusqu’en 2026 (à 2,2 millions d’euros par saison plus bonus), mais son avenir à Rome est désormais scellé. Sortir.

le paradoxe

Ce qui fait sourire de nombreux fans de la Roma (euphémisme), c’est le fait que Karsdorp risque d’être l’arrière latéral le plus ancien de l’histoire de Giallorossi. Il est certes déjà dans le top 5, avec ses six championnats de la Roma (interrompus seulement par son retour en prêt à Feyenoord pour une saison, en 2019-20). Et tout cela malgré le fait qu’il n’a jamais été aimé du public. Au contraire. S’il y a un joueur qui a souvent été critiqué par les supporters de la Roma, c’est bien le Néerlandais. Qui n’a jamais vraiment fait quoi que ce soit pour entrer dans le cœur des gens, il suffit de penser aux difficultés qu’il a encore aujourd’hui avec la langue italienne. Bref, si c’est vraiment au revoir, de nombreux fans de la Roma sont prêts à ouvrir une bouteille de champagne. Peut-être resté sur la glace pendant on ne sait combien de temps, en attendant ce moment précis.

l’épreuve

Pourtant, Karsdorp était véritablement arrivé au milieu des sons de trompettes et d’attentes infinies. Payé 14 millions plus 5 de bonus, il apparaissait comme l’arrière destiné à pousser sans relâche, l’un des secrets du titre remporté par Feyenoord en 2017. Il arrivait déjà « cassé », dans le sens où ses genoux étaient fragiles et comme dès son arrivée, il dut immédiatement subir une opération au ménisque externe du genou droit. Cependant, le directeur sportif de l’époque, Ramon Monchi, a été clair : « Qu’attendez-vous d’un nettoyage du ménisque face à un contrat de cinq ans. » Le résultat fut cependant différent, étant donné que dans son aventure romaine, le Néerlandais s’est retrouvé sous le couteau à quatre reprises. Le deuxième, entre autres, dès son retour sur le terrain d’une opération au ménisque, contre Crotone, où il s’est cassé le croisé de son autre genou, le gauche. Un genou qui lui causera toujours des ennuis, avec deux autres opérations du ménisque subies au cours des deux dernières années, celles passées sous la direction de Mourinho.

fractures

Oui, Mourinho lui-même, l’homme qui l’a accusé de haute trahison à Reggio Emilia, immédiatement après un match Sassuolo-Roma en novembre 2022 où le Néerlandais est entré sur le terrain de manière « douce », contribuant au match nul des adversaires. Mou a fini par fulminer : « Les efforts de l’équipe ont été trahis par l’attitude non professionnelle d’un joueur. En janvier, cherchez immédiatement une autre équipe. Karsdorp s’est retrouvé exclu de l’équipe, aucune autre équipe n’est arrivée. Ou, du moins, même dans ces circonstances, il préféra rester à Rome, pour retrouver plus tard son emploi. Mais toujours au milieu de mille doutes et de quelques controverses. Bref, une histoire marquée par le temps. Jusqu’à l’arrivée de De Rossi, qui l’a utilisé et a essayé de comprendre, puis a fini par le retirer également du groupe, en accord avec le club. Karsdorp ne fait plus partie des plans des Giallorossi, il y a un avenir pour lui ailleurs. Probablement à Istanbul, à condition qu’il décide finalement de quitter Rome…





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