Les observateurs d’avions trouvent dommage que la base aérienne de Volkel ait placé un mur à un endroit où il y avait une bonne vue sur les avions de combat. Pourtant, certains passionnés comprennent aussi que le personnel au sol et les pilotes en ont fini avec les fouineurs, car certains observateurs d’avions étaient très fanatiques. « Ils ont installé des échelles pour voir dans le cockpit. »

Photo de profil de René van Hoof

Le mur mesure près de quatre mètres de haut et dix-neuf mètres de long. « Cela n’a pas l’air très attrayant. Vous manquez une partie de la vue », explique l’observatrice Mari. D’où se dresse le mur, lui et ses collègues observateurs ont vu des avions de combat de défense décoller et atterrir. « Je trouve dommage qu’on ne voie plus les avions de combat venir de plus loin maintenant », poursuit-il.

Mari soupçonne que le mur n’est pas là uniquement pour protéger la vie privée des employés. « Je pense que cela a indirectement à voir avec toutes les tensions dans le monde. » Selon la base aérienne, ce n’est pas le cas et le mur a été construit uniquement pour que les employés et les pilotes puissent travailler sans être dérangés.

« Les observateurs ont tout gâché eux-mêmes. »

L’observateur d’avions Nico de Vught peut l’imaginer. « Certains observateurs l’ont eux-mêmes gâché parce qu’ils ont installé des échelles ici pour pouvoir regarder dans le cockpit. La défense n’est pas autorisée à le faire et c’est pourquoi ils ont placé le mur. Leur propre faute. »

Il est déçu que certains observateurs fanatiques soient allés aussi loin. « C’est dommage pour nous, car les pilotes nous faisaient parfois signe avant d’embarquer. » Nico ne pense pas que le mur existe à cause de menaces pour la sécurité. « Qu’il y ait une guerre ou pas. Peu importe qu’il y ait un mur », pense-t-il.

Le mur limite la vue des avions de combat au départ de la base aérienne (photo : René van Hoof).
Le mur limite la vue des avions de combat au départ de la base aérienne (photo : René van Hoof).

Lisette de Vught est une observatrice très passionnée. « Nous venons ici depuis des années et y sommes allés sous la pluie et le vent », dit-elle. Pourtant, elle n’a aucune objection contre le mur. « Je peux imaginer qu’ils veulent faire leur travail sans être dérangés. »

« Plus besoin de prendre de photos dans le cockpit. »

Lisette elle-même travaille dans le domaine de la sécurité depuis de nombreuses années, elle y voit donc également des avantages pour la sécurité de la base aérienne. « Surtout avec toutes les menaces de guerre en ce moment », dit-elle. « Des incidents se sont également produits ici dans le passé, donc je pense qu’il est juste qu’ils placent un mur pour que les observateurs ne puissent pas tout prendre en photo. »

Elle trouve également que les limites de sa perception sont minimes. « On en voit encore beaucoup ici. On voit encore des avions de combat descendre et décoller. » Selon Lisette, nombreux sont les observateurs pour qui le mur est une épine dans le pied. « Mais je suis juste heureux de pouvoir le voir. Le son, la puissance et le pouvoir des avions de combat est formidable à voir. J’ai beaucoup de respect pour ces hommes. »

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