L’agence de presse américaine Bloomberg News a présenté ses excuses pour la publication prématurée d’un article sur l’important échange international de prisonniers survenu la semaine dernière. L’apparition de la pièce a provoqué l’échange de prisonniers, parmi eux le journal Wall Streetjournaliste Evan Gershkovich, a écrit lundi le rédacteur en chef de Bloomberg, John Micklethwait, dans une note adressée à ses rédacteurs.

« Même si notre article n’a heureusement fait aucune différence, il constituait une violation flagrante de nos directives éditoriales », a reconnu Micklethwait. Des « mesures disciplinaires » ont été prises à l’encontre d’un certain nombre de personnes impliquées, a-t-il ajouté. Bloomberg promet d’enquêter sur les raisons pour lesquelles cette erreur a pu être commise.

L’article, qui faisait état de la libération de Gershkovich et de Paul Whelan, également américain, a été publié en ligne jeudi matin, alors que les deux hommes étaient encore sous garde russe dans un avion en route vers la capitale turque Ankara, où devait avoir lieu l’échange. lieu. La Maison Blanche avait confirmé à plusieurs publications sous embargo, dont Bloomberg, que l’échange était en cours. Il a été convenu qu’ils ne publieraient qu’après confirmation officielle du gouvernement du succès de l’opération.

Non seulement Bloomberg a brisé l’embargo, mais l’agence de presse a rapporté la publication avant qu’elle ne devienne réalité. Micklethwait a présenté ses excuses par lettre à tous les prisonniers libérés, ainsi qu’à Le journal de Wall Street. « Compte tenu de leurs efforts inlassables pour obtenir la libération de leur journaliste, c’était clairement une histoire qu’ils devraient diriger. »

L’un des deux auteurs de l’article, qui aurait déjà été licencié, écrit le X qu’elle avait agi en étroite consultation avec ses supérieurs et que les journalistes ne décident pas du moment où un article est publié.






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