Les tours jumelles de New York et la cathédrale Notre-Dame de Paris sont des lieux de mémoire et de rêve qui ont été blessés par l’histoire de différentes manières, mais aujourd’hui nous avons encore un moyen de nous souvenir d’eux non seulement pour ce qu’ils ont souffert. Homme visionnaire et romantique qui, dans sa vie, avait décidé d’être funambule, avec ses pas légers, il a dessiné une fantaisie faite de beauté et d’imagination dans le ciel en marchant sur la corde raide au sommet de ces lieux emblématiques.

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Cet artiste est le Français Philippe Petit, né en 1949, qui dans sa carrière de funambule il a tendu le fil des dizaines de fois dans les endroits les plus disparates du monde, unissant ce dont personne n’aurait jamais pu rêver, ne s’arrêtant jamais même devant les cinq cents arrestations qu’il a continué à subir pour cette passion inhabituelle et non prévue par le loi.

Qu’est-ce qui pousse un funambule à risquer sa vie pour marcher parmi les nuages ​​où volent les oiseaux ? «Le funambule rapproche des choses qui sont destinées à rester lointaines, c’est sa dimension mystique». L’artiste a déclaré mais si l’on veut entrer dans cet univers magique, les déclarations et notes biographiques ne suffisent pas, il faut oser davantage et c’est ce que Mauro Garofalo a essayé de faire avec un beau livre, Le magicien de l’air (Mondadori), C’est l’histoire de Petit depuis que, très jeune enfant, il a commencé à se familiariser avec la magie et la prestidigitation, mais c’est en même temps aussi une biographie imaginaire, la seule possible pour un rêveur de cette ampleur.

Un récit fictif qui, à partir d’une recherche minutieuse, vole aussi haut que son protagoniste. 50 ans se sont écoulés depuis l’exploit qui l’a vu traverser l’abîme à 417,5 mètres au-dessus d’un câble d’acier de seulement trois millimètres d’épaisseur tendu entre les Twin Towers, laissant une ville qui n’avait jamais été surprise de rien.

Depuis, malheureusement, comme nous le savons bien, tout s’est passé, mais nous avons surtout perdu notre innocence. de rêves et la force d’imaginer différents scénarios qui ne sont pas enfermés dans le petit écran de notre smartphone.

Serena Dandini photo Gianmarco Chieregato

Le livre de Garofalo nous pousse par contre avec son enthousiasme à lever les yeux vers le ciel découvrir même de nouveaux horizons possibles car, comme le déclare l’auteur, « l’image de cet homme suspendu au ciel est l’éternelle démonstration que l’horizon du rêve ne doit pas avoir de limites ».

Pour mémoire, notre héros Philippe Petit, à tout juste 75 ans, prépare encore de nouvelles aventures, et est prêt à nous surprendre. Ne perdons pas cela de vue.

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