Les interventions de la Municipalité continuent de limiter le « stationnement sauvage » : des plantes sont utilisées dans certaines rues de la ville. Mais sans nouvelles places de stationnement, le problème reste colossal

Si vous passez par Milan via Cadore, dans le tronçon qui traverse via Anfossi et via Bezzecca – dans la zone orientale de la ville, juste à l’extérieur des Bastioni – votre attention se portera certainement sur quelques troncs d’arbres, bien coupés, reposant sur le trottoir et à proximité de la chaussée. C’est la dernière idée de la Municipalité pour dissuader le stationnement illégal des véhicules. Les troncs proviennent d’arbres abattus pour des raisons de sécurité : c’est la deuxième intervention du genre qui suit celle similaire le long du parterre de via Aselli, une route près de Largo Argonne. Il convient de souligner que dans ce cas, la décision de la municipalité est née en réponse à la requalification « forcée » de certains volontaires écologistes (plus tard condamnés à une amende de mille euros) qui avaient décidé d’empêcher le stationnement sauvage. La municipalité avait décidé d’utiliser je troncs d’arbres tombés lors de la tempête du 25 juillet 2023 sur lesquels des barres de fer ont été appliquées pour empêcher qu’ils ne soient déplacés. Une solution jugée plus valable que le précédent positionnement des New Jerseys en plastique (remplis d’eau) qui avaient été retirés.

RECENSEMENT ENTRE LES RUES

Il y a 14 troncs placés dans la via Cadore, auxquels ont été ajoutés 10 bornes et 6 bancs. La prochaine intervention similaire aura lieu via D’Annunzio, près de la Darsena. L’intervention s’inscrit dans le cadre des « Places ouvertes pour chaque école » et a pour objectif d’éviter le stationnement illégal et le stationnement sauvage, en visant également d’autres objectifs : dans une zone avec de nombreuses écoles, elle vise à améliorer la sécurité des itinéraires scolaires pour protéger les étudiants et la qualité des espaces publics, comme les trottoirs, les parterres de fleurs et les arrêts de bus, qui redeviennent ainsi utilisables. C’est une contribution (minime, pour être honnête) à une situation très compliquée. Les militants de Vous savez ce que vous pouvez : « Plus de stationnement ? Non, trop de voitures. » Ils ont tenté de recenser le nombre de voitures stationnées illégalement un soir de fin mai, dans 1.800 rues de la ville : ils ont calculé environ 64 mille, ce qui a enlevé aux citoyens un espace équivalent à 32 places du Duomo ou à 77 terrains de football. . Sur les 64 000 voitures, 37 000 étaient garées illégalement sur la route (en doubles rangées, sur les passages pour piétons, aux intersections), 15 000 sur le trottoir, tandis que 11 000 se trouvaient dans des espaces verts, par exemple sous les arbres. Évidemment, ce n’est pas bon, mais il est également vrai que l’Assimpredil Ance, en vue de l’élaboration du plan de stationnement urbain en 2023, avait identifié près de 90 000 places de stationnement manquantes pendant la journée à Milan et 34 500 celles qui seraient nécessaires la nuit. . Les deux visions devraient trouver, à notre avis, un juste point de rencontre.



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