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La Société Générale a accepté de vendre ses divisions de banque privée britannique et suisse pour 900 millions d’euros à l’Union Bancaire Privée, dans le cadre d’une initiative du directeur général Slawomir Krupa visant à abandonner les activités moins rentables.

Ces cessions sont les dernières d’une série initiée par Krupa depuis sa prise de contrôle il y a un peu plus d’un an, destinée à recentrer la banque française après une série de restructurations au cours des 15 dernières années et à renforcer son capital.

La troisième banque française en termes de capitalisation boursière a annoncé lundi la vente de SG Kleinwort Hambros au Royaume-Uni et de Société Générale Private Banking Suisse à l’UBP, basée à Genève. Ces deux divisions gèrent ensemble environ 25 milliards d’euros d’actifs.

Les actions de la Société Générale ont chuté d’environ 5 % dans les premiers échanges après l’annonce, reflétant une déroute plus large parmi les banques françaises dans un contexte de volatilité mondiale.

SocGen a déclaré que les accords ajouteraient environ 10 points de base à son ratio CET1 une fois conclus, d’ici la fin du premier trimestre 2025. Elle a déclaré qu’elle continuerait à travailler au développement de sa banque privée en s’appuyant sur ses opérations en France, au Luxembourg et à Monaco.

La banque française a également signé un accord séparé pour vendre son activité à Madagascar, Société Générale Madagasikara, à la BRED Banque Populaire française pour un montant non divulgué.



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