Bianchi, Foconi (inscrits pour le huitième combat), Macchi et Marini manquent la médaille d’or. Les Japonais triomphent 45-36

Journaliste

4 août 2024 (modifié à 22h09) – PARIS

Une autre médaille d’argent amère mais cette fois juste, pour l’équipe italienne de fleuret masculin. Dans le match par équipes masculines, Marini, Macchi, Bianchi et Foconi se sont rendus face au Japon 45-36 dans une finale âprement disputée et pleine de tension, comme il était facile de le prévoir, mais seulement jusqu’à la moitié du match, dans lequel les Asiatiques, numéro un. un au classement international, s’est montré plus constant et régulier, tandis que les Azzurri ont tiré d’une manière globalement terne par rapport à leurs standards. Nous n’avons pas non plus réussi à dépasser au tableau des médailles, étant donné que le Japon, septième, nous a précédés d’une médaille d’or mais a remporté moins d’argent et de bronze.

punition sévère

Surtout, Tommaso Marini, premier au classement international, a également échoué au test d’équipe, après la prestation incolore de l’individuel. Et cette fois Macchi, médaille d’argent en simple, était peut-être épuisé et en tout cas moins écrasant que lors de la course de lundi dernier. C’est surtout dommage pour le 0-5 marqué par Foconi, lancé dans l’avant-dernière attaque de l’entraîneur Cerioni, un résultat qui est une punition trop sévère pour un vétéran aux mille attaques.

les taches ne suffisent pas

Pour l’Italie, la finale n’avait pas bien commencé, Marini, le numéro un italien, s’inclinant immédiatement 5-3 face à Shikine, en théorie le moins talentueux du trio japonais. Même Bianchi, le deuxième Italien sur scène, en avait payé le prix, s’inclinant immédiatement de deux coups sûrs face à Iimura, le meilleur de son équipe et à deux pas du bronze en individuel. Puis Guillaume, nom français mais très italien dans l’âme, a retrouvé l’inspiration et avec une séquence de quatre touches consécutives il s’est trompé en revenant à 7-7, pour ensuite se désunir et concéder 7-10 aux Asiatiques (son score était de 4- 5). Macchi, argent avec des regrets (mais pas les siens) en individuel, s’est chargé de réduire l’écart contre Matsuyama, qu’il avait déjà battu le premier jour : 7-5 partiel, situation à 14-15 et Bianchi était de retour sur scène contre Shikine. Et les Bleus avec une série d’attaques réussies (6-3) ont renversé le résultat (20-18).

Iimura décisif

Marini contre Matsuyama (5-5) n’a pas réussi à creuser l’écart et le fleuret est donc revenu à Macchi à 25-23 en Italie. Le petit Iimura s’est confirmé comme un guerrier indomptable et un attaquant dangereux (7-3), à tel point qu’il a ramené son score à 30-28. Puis, pour compliquer les choses, est arrivée la blessure de Bianchi, à 31-28. Avec une main douloureuse, l’Italien est revenu courageusement sur la tribune et malgré son état dégradé, il a grignoté des points au gaucher Matsuyama (6-5 à l’issue de l’assaut), ce qui a fait changer le Japon à 35-34. A Foconi, vétéran de 35 ans déjà quadruple champion du monde, est entré froidement dans une phase évidemment décisive et n’a pas pu résister à l’assaut contre l’autre réserve Nagano (qui avait succédé à Shikine) : un 5-0 impitoyable envoyé le match vers la fin.’épilogue : 40-34. Marini a dû accomplir un miracle pour renverser un tel désavantage et le talentueux italien n’y est pas parvenu, s’inclinant 5-2 face à Iimura : ce n’est pas ici que le défi pour l’or a pu être décidé. Ce que le Japon a pris à juste titre. Auparavant, en finale pour la troisième place, la France avait battu les Etats-Unis 45-32, emportés par le délire des 9 000 spectateurs présents au Gran Palais en fête. Les transalpins terminent avec 7 médailles en escrime, un palmarès qui en fait la première nation de la discipline et égale celle de la natation et n’est inférieur qu’aux dix podiums du judo.





ttn-fr-4