Par Ralf Kühling

Le rappeur Finch a donné le premier de ses deux concerts à Wuhlheide à Berlin. Il a fait emmener un tâtonneur et a ensuite prouvé qu’il ne pouvait pas y avoir plus de fête.

« Les gars, s’il vous plaît, prenez soin de vous ! » Finch doit continuer à le calmer depuis la scène. La foule devant lui danse et saute si sauvagement que cela semble dangereux. Et il demande à la sécurité d’emmener un type qui a probablement peloté une femme devant lui. Oui, un concert de Finch comme celui-ci n’est pas pour les âmes sensibles.

Pas même textuellement. Finch, né dans le Brandebourg, utilise souvent ce qu’on appelait autrefois le « rap porno » dans ses chansons. Le fait qu’il ait le plus gros et d’autres clichés hip-hop sont traités avec délectation.

Et le rappeur et ses fans, c’est avant tout : Ostalgie. Également présenté ironiquement. Les maillots des supporters avec l’inscription « L’Est célèbre différemment » soulignent ce qui se passe ici.

Finch rappe entre hip hop et ballerman

Musicalement, Finch oscille entre le hip-hop et le bonheur de la bière Ballermann. Ce n’est peut-être pas « artistiquement précieux », mais c’est digne d’une fête en continu. « Finchiboy », « Herzalarm », « Kamikaze », « Kai hat frei » et bien sûr « Abfahrt », Finch contient toutes les chansons de ses dix années de carrière. Et des annonces qu’on n’entend nulle part ailleurs : « Chante jusqu’à vomir ! »

Mais il peut aussi faire autre chose, à savoir frapper. « Le vin grec » est chanté. Des milliers de personnes chantent avec ferveur, même les hip-hoppers hardcore ont un cœur.

Et puis Finch ordonne : branchez tout le monde et déplacez-vous « de gauche à droite », comme les sympathiques supporters hollandais aux Championnats d’Europe. Le roi de la fête, Finch, sait ce qui s’en vient.

Quiconque ne se laisse pas décourager par toutes sortes de paroles « perverses » vivra la plus grande fête chez Finch, qui est actuellement en tournée à travers l’Allemagne.

Au lieu des pressions quotidiennes, laissez-vous aller, c’est de cela qu’il s’agit ici.



ttn-fr-27