A Milan avec deux jours d’avance et avec un nouveau contrat jusqu’en 2029 : Taremi est blessé et l’attaque d’Inzaghi a besoin du titulaire argentin avec Gênes

Journaliste

4 août – 8h47 -MILAN

Juste un instant pour comprendre que celui de Taremi était plus que pénible et puis l’appel intercontinental a été lancé : ne t’inquiète pas, Inter, je reviens tôt. Mardi, deux jours avant le 8 août marqué en rouge sur le calendrier comme date officielle de retour. Les vacances de Lautaro Martinez en tant que champion américain ont été écourtées en même temps que le problème musculaire de son collègue iranien : Mehdi aurait pu prendre sa place lors de l’ouverture du championnat avec Genoa, mais il devra patienter encore un peu. Toro n’a pas reçu de demande explicite d’en haut, mais c’est l’Argentin lui-même qui a fait le déplacement : arriver 48 heures plus tôt à Pinetina augmente la possibilité de se mettre en forme plus tôt car la défense du drapeau italien commence le 17 à Marassi. Ce jour-là, Lautaro devra planter son drapeau à l’endroit habituel, au milieu de l’attaque d’Inzaghi : titulaire comme toujours, plus que jamais. Et peu importe si, du moins en théorie, l’atterrissage avec les Nerazzurri aurait dû être plus doux que les autres années, étant donné que la Coupe de l’America n’a été remportée que le 15 juillet. A côté de lui se trouvait Marcus Thuram pour recomposer immédiatement cette étrange créature appelée ThuLa, qui fut décisive pour gravir la deuxième étoile. Malgré l’insulte musculaire juste avant le départ, la tentation des Taremi sera encore forte cette saison, mais ces deux-là réussiront également à repousser le vent chaud qui souffle de l’Est. En fin de compte, on revient toujours aux vieilles certitudes de l’attaque.

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C’est la deuxième fois en quelques semaines que Lautaro fait un pas décisif vers l’Inter, symbolique mais aussi réel, comme l’écrit le bon manuel du capitaine : c’est le renoncement à une partie de lui-même pour embrasser un plus grand bien. Ce billet d’avion anticipé a été apprécié par la direction et le staff technique, certes, mais pas autant que la précédente décision de Toro de ne plus tirer vers le haut dans la bataille pour le renouvellement. L’accord a été compliqué malgré l’optimisme superficiel, puis il a été trouvé par magie grâce à la bonne volonté de Toro. Il revient désormais à Milan avec un nouveau contrat jusqu’en 2029, déjà signé alors qu’il était en camp d’entraînement avec l’Argentine aux États-Unis. Le club a envoyé le secrétaire à l’autre bout du monde pour « récupérer » l’autographe, au moment où le capitaine pensait à la Copa America, qu’il a ensuite remportée comme meilleur buteur avec 5 buts en 221 minutes, décisifs en finale. contre la Colombie. Cette signature à distance est une empreinte sur le présent et surtout sur l’avenir : l’Inter a choisi de parier sur Martinez et Martinez a compris que son meilleur club n’est que les Nerazzurri, il est inutile de nourrir l’imagination et de penser ailleurs. initialement demandé le vertige de 12 millions plus les bonus, il s’est contenté de 9, beaucoup mais toujours un tiers de moins que la première affirmation: là, son été et celui de l’Inter ont changé de couleur en fanfare, photos officielles et contenu sur les réseaux sociaux que le club attendait le moment du retour des vacances.

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Le coup de pouce pour le faire quitter précipitamment les Bahamas n’est venu qu’avec l’arrêt de Taremi, mais le match amical entre les frères Inzaghi vendredi à Pise a mis sur la table d’autres problèmes domestiques : sans l’Iranien et derrière ThuLa, un vide pneumatique. Si Correa est désormais une étoile brillante, Arnautovic ne semble pas si différent du maigre de la saison dernière. Il est inutile de les considérer comme des titulaires crédibles face à l’équipe qui (pour le moment) appartient encore au Viking, longtemps courtisé : Albert Gudmundsson était nécessaire pour fournir plus de profondeur devant, mais la lumière est également tombée sur l’Islandais en raison de ses affaires juridiques dans son pays natal (il semble maintenant à un pas de la Fiorentina). Le problème du quatrième attaquant existe toujours mais, en attendant de prendre un chemin définitif après une conversation avec Arna, le centre revient toujours à Lautaro. Après la Coupe du Monde, quelques Coupes de l’America et quelques autres championnats combinés avec des trophées dispersés, il n’y aurait qu’un autre espace dans la vitrine du Toro, celui de la Coupe habituelle : de retour en Italie, Lautaro pensait davantage à la Ligue des Champions. que Gênes.





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