Entre-temps, certains opposants russes libérés ont atterri à Bonn et ont commenté ce qui se passe. La journaliste de ZDF Ina Baltes sait de quoi il s’agit sur place. 2 août 2024 | 1:14 minutes
Un élément important de l’accord avec la Russie était la libération du soi-disant meurtrier du Tiergarten, Vadim Krasikov, détenu par les Allemands. « Hier, 16 vies ont été sauvées », a souligné Kara-Mursa. « Je ne pense pas qu’il existe quelque chose de plus important au monde.
L’homme de 42 ans a ajouté qu’il souhaitait « remercier tous les gens en Allemagne qui ont travaillé pour la libération des prisonniers politiques et qui continuent de le faire ».
L’échange de prisonniers entre l’Allemagne et la Russie montre que Poutine parvient à libérer les criminels. L’échange est célébré à l’échelle internationale. 2 août 2024 | 1:43 minutes
Kara-Mursa : Poutine est un « meurtrier »
Selon la loi, il n’avait pas droit à la grâce. Il n’avait même pas de passeport.
Il s’agit du plus grand échange de prisonniers entre la Russie et l’Occident depuis la guerre froide. Les correspondants de ZDF à Berlin, Moscou et Washington classent. 2 août 2024 | 4:37 minutes
Les critiques du Kremlin sont convaincus qu’il reviendra en Russie
Lorsqu’il est monté dans l’avion pour Ankara, l’un des employés des services secrets russes FSB, qui accompagnaient l’échange de prisonniers, lui a dit que c’était la dernière fois qu’il verrait son pays natal. Il lui répondit :
Il n’a « aucun doute là-dessus », a déclaré Kara-Mursa.
Yashin, l’opposant du Kremlin, ne voulait pas quitter la Russie
Le militant libéré, Ilya Yashin, a déclaré lors de la même conférence de presse qu’il n’avait pas accepté d’être expulsé de Russie dans le cadre d’un échange de prisonniers.
Il a averti que cette décision encouragerait le président Vladimir Poutine à faire davantage de « prisonniers politiques ».
Dans l’échange de prisonniers avec la Russie, le gouvernement fédéral a emprunté une voie qui « ne lui est pas légalement prévue », déclare Sarah Tacke, juriste de ZDF.01 août 2024 | 2h10
Les autorités russes avaient Kara–Mursa a été emprisonné en avril 2022 après avoir accusé la Russie de « crimes de guerre » contre l’Ukraine dans un discours aux États-Unis. En avril 2023, il a été condamné à 25 ans de prison. Il s’agit de l’une des peines de prison les plus longues jamais infligées à un critique du dirigeant du Kremlin, Vladimir Poutine.
L’homme de 42 ans souffre d’un trouble du système nerveux. Selon lui, ce sont les conséquences de plusieurs attaques empoisonnées. Les recherches menées par des médias tels que « Der Spiegel » et « Bellingcat » soutiennent les allégations d’empoisonnement de Kara-Mursa.
Source: AFP, dpa, Reuters