Critique : Ami Warning :: TIME OUT


L’auteur-compositeur-interprète munichois manque de sa vie émotionnelle, du banal au profond.

Commençons par la fin : une guitare fanée et douce d’aloha, et Ami Warning chante le désir de distance, qui naît du dépassement quotidien, des pensées d’évasion et du doute de soi, et en tire pourtant un tube estival qui capture la mélancolie d’une nuit chaude. «Je ne veux pas voir la mer», dit le videur d’AUSZEIT, une chanson aussi pimpante que sanglante, mais surtout un bel exemple du grand art de l’auteur-compositeur-interprète munichois.

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Rares sont ceux dans ce pays qui peuvent capturer la vie émotionnelle sous toutes ses facettes aussi naturellement qu’Ami Warning, qui s’appelle en fait ainsi en allemand, alors que le même moment peut sembler aussi terriblement banal que terriblement profond. Presque toutes les chansons de leur cinquième album manquent de cette gamme émotionnelle, c’est pourquoi vous avez du mal à identifier les slogans citables, mais vous avez aussi le sentiment très fort que quelqu’un parle avec votre cœur, et peut-être simplement parce qu’ils acceptent que ce n’est jamais aussi facile. comme cela devrait souvent être dans les chansons.

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Et elle chante cette poésie discrète, pour laquelle Warning a remporté il y a deux ans le Prix GEMA des auteurs musicaux dans le cadre du « Prix du jeune talent (Division U) », avec une voix extrêmement polyvalente qui s’entend au fur et à mesure qu’elle s’adapte aux arrangements qu’elle (semblable à Clueso) a trouvé sa voie du rap à l’écriture de chansons.

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