Mais malgré toute opposition courageuse : Les représentants de la « Fondation de solidarité sportive du Bélarus » sont touchés par l’interdiction collective que presque toutes les fédérations mondiales ont imposée aux athlètes russes et biélorusses à cause de la guerre. Le patron de la BSSF, Apeikin, trouve cela injuste – et veut lutter contre cela.
« Le monde olympique doit être restauré »
Dans la semaine à venir, la BSSF veut publier une déclaration dans laquelle environ 150 athlètes de haut niveau de Biélorussie devraient s’exprimer nommément contre la guerre. « Nous exigeons la cessation de l’action militaire contre l’Ukraine et le retrait des troupes »indique le projet de texte sous le titre « Faites du sport pas de la guerre» (Faites du sport, pas la guerre), dont dispose l’émission sportive : « Nous reconnaissons l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues et soutenons la souveraineté de la Biélorussie »écrit le BSSF : « Le monde olympique doit être restauré. »
Avec la déclaration, Apeikin et ses collègues veulent augmenter la pression sur les fédérations internationales pour créer des exceptions à la règle qui empêche désormais des centaines d’athlètes dans le monde d’exercer leur métier. L’ancien professionnel du handball Apeikin croit en l’effet d’une déclaration publique : « Ça peut être une vraie opportunité.«
Les sportifs aussi sous pression financière
Il souligne la situation difficile de nombreux athlètes de haut niveau biélorusses, qui subissent également une pression financière croissante en raison du manque de subventions de l’État et du bannissement international. Selon Apeikin, beaucoup sont donc prêts à prendre un risque personnel en signant la déclaration.
Depuis le début des manifestations après la réélection truquée de Loukachenko à l’été 2020, plus de 35 000 opposants au régime ont été arrêtés en Biélorussie, dont des dizaines d’athlètes. Les membres de la BSSF sont sous surveillance particulière. En rappel constant contre les abus, vous avez joué un rôle clé dans le fait que le Comité international olympique, après de longues hésitations, a imposé des sanctions contre celui dirigé par Loukachenko fin 2020 NOK imposée ou que la Biélorussie ne le fera pasWM autorisé à accueillir en 2021.