Jusqu’à 40 000 euros volés lors d’une fraude bancaire : « Mais ce n’était pas moi »

Dans le Brabant, entre autres, treize personnes ont été victimes d’escroqueries de plusieurs dizaines de milliers d’euros entre février de l’année dernière et début mars de cette année. Deux hommes sont soupçonnés d’être à l’origine de cette fraude au service d’assistance bancaire. L’un d’eux, un homme sans domicile fixe de 37 ans, est en fuite. Son complice présumé, un homme de 31 ans originaire de Groningue, a comparu mardi pour la première fois devant le tribunal. Il a nié toute implication dans cette affaire : « Je ne suis pas la personne recherchée. »

L’homme a déclaré qu’il était frustré d’être en détention, mais aussi qu’il ferait « trois cent pour cent » pour montrer son bon côté.

L’homme de Groningue a été arrêté au printemps avec l’autre suspect. Ils se seraient fait passer pour des employés de banque ou des policiers. De cette manière, leurs victimes étaient incitées à fournir leur nom d’utilisateur, leur code PIN et leur numéro de carte. Le Groninger aurait également eu entre ses mains des informations personnelles et des adresses, des numéros de téléphone, des numéros de compte bancaire et des adresses e-mail de personnes qui avaient été obtenues grâce à un crime.

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L’autre homme est considéré comme le principal suspect par l’avocat du Groninger. Le ministère public n’a pas souhaité s’étendre sur la répartition des rôles. Quoi qu’il en soit, selon le ministère public, il est clair que les deux hommes ont fait des victimes à Best, Den Bosch, Eersel, Oosterhout et Rijsbergen pendant plus d’un an. Mais des gens auraient également été trompés par les deux hommes à Amstelveen, La Haye, Dwingeloo, Groningen, Haaksbergen, Hellevoetsluis, Hilversum et Rotterdam.

Les montants fraudés variaient de 550 à 40 000 euros. Le tribunal a parlé d’une « affaire majeure qui nécessitera de nombreuses enquêtes ». Le ministère public n’a pas exclu que d’autres accusations soient portées.

Gratuit
Néanmoins, l’homme de Groningue sera autorisé à sortir de prison vendredi. Le juge n’avait en réalité pas l’intention de coopérer à la demande de libération de la défense. Il y a donc un grand nombre de conditions attachées : obligation de se présenter au service de probation, aucun contact avec l’autre suspect, garde d’enfants, aide à l’endettement, traitement ambulatoire et bracelet de cheville. Le juge est également convaincu que le suspect trouvera un cadre de vie stable avec sa petite amie à Groningen.

Thérapie pour les enfants
Le suspect, un petit homme barbu à l’air sympathique, a répondu avec gratitude : « Je ne suis pas la personne que vous recherchez. J’espère que cela deviendra clair à l’avenir. D’ici là, je m’engagerai à 300 % dans mon coopération et motivation. » Je suis également heureux que le service de probation et le système judiciaire m’offrent l’espace nécessaire pour permettre à mes quatre enfants (âgés de 12, 10, 8 et 2 ans) de suivre une thérapie. « 

L’homme donnait l’impression de n’avoir conscience d’aucun préjudice. Il risque cependant toujours un mois de prison avec sursis pour des faits similaires. De plus, il devra bientôt répondre devant le tribunal de Groningen pour fraude et blanchiment d’argent. Selon son avocat, ces charges ont été abandonnées. Mais le procureur de Breda suppose que cette affaire sera incluse dans le traitement de la fraude au helpdesk bancaire.

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