Frans Westenbrink est décédé à l’âge de 80 ans

Frans Westenbrink est décédé samedi dernier dans sa ville natale de Ruinen. De nombreuses personnes ont connu De Ruiner en tant que dirigeant syndical de la FNV, mais il s’est surtout fait un nom en tant qu’auteur-compositeur, dont de nombreux artistes ont profité avec gratitude. Pendant son temps libre, il aimait aller dans la lande de Ruinen en tant que berger.

Westenbrink a commencé à travailler comme marin ordinaire à l’âge de 15 ans, mais n’a vraiment vu une grande partie de notre pays qu’en tant que dirigeant syndical. Il vivait à Emmen, Borculo, Castricum, Eindhoven et Assen pour son travail, mais lorsqu’il avait du temps libre, il recherchait la nature de Drenthe.

Pas seul, car chaque fois que cela était possible, il sortait comme berger de remplacement avec le troupeau de moutons à Ruinen. Ce passe-temps a abouti à la création de l’association néerlandaise des éleveurs Drentse Heideschaap en 1985, dont il a été déclaré membre honoraire.

Mais les moutons n’étaient pas la seule chose à laquelle Westenbrink aimait passer son temps. Il aimait aussi écrire, ce qu’il faisait de plus en plus au fil des années. Lorsqu’il vivait à Eindhoven, Drenthe se concentrait également sur l’écriture de chansons en langue drenthe.

Ab Drijver, Janke Bulthuis, Tiny Klomp, Jans Polling, Trijntje van der Scheer, Andre Damming, Lianne Abeln et Egbert Meijers, entre autres, ont fait appel aux textes de Westenbrink. Écrire et lire des notes ? Il ne voulait pas savoir ça. « La mélodie chante dans ma tête », a-t-il dit un jour.

Plusieurs chorales ont également utilisé son répertoire. Westenbrink a sorti son propre album en 1994 avec dix-sept chansons : Girrelzaand. Il a chanté lui-même trois chansons, dont : Ibrahim Azem, un Syrien abattu du ciel par les Allemands avec six parachutistes français le 10 avril 1945 près d’Assen.

Westenbrink pensait que c’était la plus belle chanson du CD Bramque parle d’un garçon juif de Drenthe : Brammegie. La guerre occupait souvent l’esprit de Westenbrink, disait-il à l’époque. Ses chansons peuvent être décrites comme contemplatives.

Westenbrink avait également une chronique mensuelle dans les années 1990 Radio Drenthe et écrivait occasionnellement des nouvelles. Parfois en néerlandais, mais souvent en Drenthe.

En 2002, par exemple, il a réécrit l’histoire d’Ellert et Brammert, les géants qui terrorisaient les autres sur l’Ellertsveld et retenaient captive une jeune fille innocente. Cette histoire est encore lue aux visiteurs par des bénévoles du musée en plein air de Schoonoord.

Frans Westenbrink laisse dans le deuil son épouse Bep, ses deux enfants et plusieurs (arrières) petits-enfants. Westenbrink a eu 80 ans.



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