Des millions de kilos de plastique cherchent un nouveau logement : « 400 à 500 camions sont nécessaires »

Environ une semaine et demie après la faillite de TRH Recycling à Emmen, on ne sait toujours pas exactement ce qu’il faut faire de tout le plastique qui se trouve encore dans l’entreprise. Et ces quantités ne sont certainement pas de petites bières. « On estime qu’il en reste encore 10 à 15 millions de kilos », précise le conservateur Jan Maarten Pol.

De nombreux camions sont nécessaires pour évacuer tout ce matériel. « Il faut environ quatre à cinq cents camions », pense Pol. Il s’agit de plastique prêt à être réutilisé.

Mais l’intérêt est assez décevant. Selon le curateur de l’entreprise en faillite, il n’y a aucune perspective d’un parti qui veuille reprendre les millions de kilos. « Mais suite à de précédentes publications dans la presse, j’ai reçu quelques emails de personnes intéressées. » Pol consultera également la commune d’Emmen, qui a désormais officiellement indiqué que les matériaux devaient être retirés.

L’entreprise de recyclage d’Emmen a fait faillite pour diverses raisons. Par exemple, l’entreprise a encore souffert des conséquences de la crise du coronavirus, mais le Brexit a également joué un rôle négatif. Mais la raison principale est tout simplement que le plastique recyclé suscite peu d’intérêt. « Si vous fabriquez des tuyaux de pluie en PVC, il est moins coûteux de les faire fabriquer et de les transporter neufs en Chine que d’utiliser la montagne ici à Emmen. »

Un redémarrage de l’entreprise ne semble donc pas possible. Le conservateur Pol pense que les machines du bâtiment suscitent un intérêt. « Nous travaillons actuellement à leur évaluation. Ces machines sont toujours utilisables, donc j’espère qu’elles susciteront toujours un intérêt. »

Sept personnes travaillaient dans l’entreprise de la Charles Darwinstraat. Ils ont désormais été officiellement licenciés et enregistrés auprès de l’UWV, qui se chargera du paiement des salaires.



ttn-fr-41