Une partie du paiement ira à l’État et servira à réaliser des investissements routiers. Il faut maintenant que le décret approuvé en Conseil des ministres soit transformé en loi

Journaliste

27 juillet – 08h58 -MILAN

Le système de péage autoroutier en Italie évolue. Une partie reviendra à l’État. La nouvelle ne concerne cependant pas l’ensemble du réseau italien de plus de 7 000 km, dont plus de 5 700 sont payants. En effet, les nouvelles dispositions contenues dans le décret sur la concurrence approuvé par le Conseil des ministres, qui devront être converties en loi, seront en vigueur pour les concessions qui expireront à partir de 2025. Cependant, la concession d’Autostrade per l’Italia (Aspi), contrôlé depuis 2021 par Cassa Depositi e Prestiti et détenu par le fonds Blackstone, expire en 2038. Le groupe gère environ 3 000 km d’autoroutes dans notre pays.

le nouveau régime

Le nouveau dispositif prévu par le décret sur la concurrence, préparatoire à la mise en œuvre des objectifs du Pnrr, prévoit de distinguer le tarif en trois composants: le volet tarifaire et gestion (sous la responsabilité du concessionnaire) ; la composante tarifaire construction (sous la responsabilité du concessionnaire) ; la composante tarifaire des redevances supplémentaires (sous la responsabilité de l’organisme concédant, ce que l’on appelle les recettes supplémentaires), visant à récupérer le financement public accordé pour la construction du système d’infrastructure à péage. Parmi les principaux objectifs de la mesure, selon le ministère des Infrastructures et des Transports, figurent la compétitivité effective entre les opérateurs du secteur, le contrôle des péages pour éviter les augmentations non réglementées (le soi-disant péage fou), la promotion des investissements, l’économie durable. des concessions autoroutières, le renforcement des contrôles de l’État sur la gestion des concessions. Le nouveau modèle tarifaire a déjà été testé dans quatre concessions.

où va l’argent

Le produit des recettes dites supplémentaires, qui aboutiront donc dans les caisses de l’État, sera utilisé, explique le MIT, pour réaliser des investissements autoroutiers, notamment la sécurité des routes d’approvisionnement locales, sans augmenter les péages. Pour les concessions existantes, les règles existantes sont maintenues et des délais stricts sont fixés pour la révision du PEF (plan économique et financier). Dans les mois à venir, il faudra évaluer l’adéquation des coûts d’investissement accrus présentés par les concessionnaires et, à cette fin, la création d’un groupe de travail interinstitutionnel est en cours d’évaluation. Parmi les artères concernées par la réforme, il n’y aura pas de concessions régionales, comme la Pedemontana Veneta.





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