La PDG de l’entreprise de confiserie piémontaise, Alessandra Balocco, reprend la parole sept mois après l’explosion de l’affaire

Patrizia Chimère

26 juillet – 22h31 -MILAN

Il n’y en avait pas pratique commerciale déloyale à l’encontre des consommateurs. Mot de Alessandra Balocco, PDG de l’entreprise de confiserie du même nom impliquée dans la désormais tristement célèbre affaire Pandoro Gate. Une affaire qui a également touché l’influenceuse Chiara Ferragni, qui a dû payer une somme très élevée, la même que celle signée avec l’entreprise piémontaise pour le partenariat de Noël, après avoir reçu une lourde amende. Sept mois après l’explosion de l’affaire, Balocco il reprend la parole, déclarant qu’il y a eu une grande et féroce exploitation.

Lire aussi: Chiara Ferragni et l’amende sur l’affaire Pandoro : pas de recours au TAR

Balocco et la porte Pandoro

L’entreprise de confiserie piémontaise a dû payer 420 mille euros d’amende (la moitié de la somme versée par l’influenceur qui a prêté son visage à la campagne de Noël). Une sanction que l’entreprise a jugée très injuste et pour laquelle elle a immédiatement décidé de saisir la justice. « L’entreprise, qui a toujours fonctionné selon principes d’exactitude et de transparenceestime qu’il n’est pas d’accord avec la décision et se réserve donc le droit d’agir dans les lieux appropriés pour protéger ses droits ».

Sept mois plus tard, Alessandra BaloccoPDG du groupe, en a parlé au journal turinois La Stampa histoire exploitée.  » J’ai vécu un drame sur le plan humain et personnel, qui ne m’a cependant pas empêché de me concentrer sur l’entreprise dans laquelle je travaille depuis plus de trente ans. Avec le recul, je ne peux qu’être infiniment reconnaissant envers tous nos managers, salariés et collaborateurs, qu’ils ont ralliés autour de nous et nous ont aidés à garder la barre droite. »

la défense de l’entreprise

Alessandra Balocco poursuit son entretien en défendant l’entreprise qu’il représente : « Je tiens à souligner à nouveau que nous sommes confiants de pouvoir démontrer notre entière bonne foi. Bien entendu, nous respectons le travail des juges qui, à divers titres, traitent de l’affaire, notre conviction demeure ne pas avoir mis en œuvre de pratiques commerciales déloyales envers les consommateurs. Ce point est aujourd’hui central et j’œuvre chaque jour pour protéger la réputation de l’entreprise et de ses salariés et collaborateurs. »





ttn-fr-4