Céline Dion et la diversité sauvent « Paris 2024 » du désastre


Paris a organisé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques dans le chaos. Si le boycott de son réseau ferroviaire n’a pas suffi, la pluie n’a pas suffi au gala prévu à 19h30. La décision de développer le défilé de quelques centaines de pays sur la Seine avait de moins en moins de sens tant que la tempête ne s’aggravait pas.

Lady Gaga n’a pas tardé à sortir pour se produire, avec une version rose de « Mon truc en plumes », correcte et cabaret qui aurait été mieux dans le paysage de Montmartre – c’est-à-dire le Moulin Rouge – qu’en plein milieu de la rivière, sans public ni chaleur nulle part. Mais au moins il ne pleuvait pas sur lui.

Seuls l’énergie et l’envie de vivre 15 secondes de gloire ont ensuite sauvé la cérémonie de l’ennui absolu. Les hommages à la culture du bal, à l’inclusivité et à la pure after rave ont été le meilleur d’un gala de présentation qui semblait au départ trop austère. L’hommage à « Jules et Jim » – aujourd’hui transformé en polyamour – réalisé par un trieja racialisé rappelé qui a remporté les élections en France. L’organisation parisienne a semblé s’en délecter à tout moment à travers le maquillage, les costumes et le montage.

Il y a eu plusieurs hommages à la culture pop, comme ceux de Justice en arrière-plan, cette production de Cerrone ou – par points de suspension – ce sujet d’actualité continue qui aspire à Daft Punk. Entre cette Amazone qui n’est jamais arrivée et ces flaques d’eau qui rendaient chaque fois plus triste, celle qui a vraiment sauvé la nuit était Céline Dion.

Après avoir publié le documentaire sur sa maladie, elle s’est rétablie à temps pour gravir la Tour Eiffel et livrer une version à couper le souffle de l’énorme Édith Piaf. Parmi toutes les mauvaises décisions auxquelles nous avons assisté ce soir, le choix de « Hymne à l’amour » n’en faisait pas partie. *Cette chronique sera complétée ce samedi.



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