Les militants craignent que le lieu de rencontre gay du Weegbrugweg à Wijster ne disparaisse. L’opérateur de réseau Tennet construira une sous-station haute tension dans la zone industrielle à proximité de la route. On craint que cela rende le lieu de rencontre inaccessible.

Hans Scheffer Emmelamp de la Fondation Platform Keelbos, un groupe d’intérêt pour les lieux de rencontre gay, l’a déclaré dans une lettre. Selon lui, il y a un parking au bout du Weegbrugweg. Un peu plus loin se trouve le lac VAM qui, selon Scheffer, est devenu un lieu de rencontre entre les hommes.

Les plans de Tennet montrent que le dernier tronçon de route avec le parking disparaîtra. « De telle sorte que le parking et l’accès au lieu de rendez-vous disparaissent », écrit Scheffer Emmelkamp.

Selon le militant, le site constitue une alternative au lac récréatif Grote Moere, près de Grolloo. La commune d’Aa en Hunze a pris diverses mesures pour y réduire le tourisme sexuel.

« En direction du spot, il y a un panneau de bienvenue pour les amateurs et les pêcheurs. D’une certaine manière, nous sommes aussi des pêcheurs, mais nous ne chassons pas pour le poisson, mais pour les contacts », explique Scheffer Emmelkamp. Il espère donc que Tennet conservera la place de parking.

Selon Eefje van Gorp, porte-parole de Tennet, il n’est pas possible de déplacer la station plus loin. Selon elle, le lieu de rendez-vous reste accessible. « Les gens n’ont qu’à se garer ailleurs et marcher un peu plus loin. »

Tennet souhaite démarrer les premiers travaux début 2025. L’entreprise voit des opportunités de prendre en compte les lieux de rencontre lors de la construction. « Par exemple, en plaçant des tissus sur les clôtures du chantier pour cacher la zone », explique Van Gorp.

Tennet souhaite également prendre en compte les caméras installées. L’entreprise prévoit également des espaces verts.

Le conseil municipal de Midden-Drenthe a approuvé les plans de construction du poste haute tension Tennet. La Fondation Platform Keelbos souhaite toujours discuter avec le gestionnaire du réseau. S’il n’existe pas de bonne solution pour eux, la fondation souhaite introduire un recours contre les projets auprès du Conseil d’Etat.



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