La lutte à la corde pour un chien de prêt se poursuit : un couple de personnes âgées à nouveau devant le tribunal

Début mai, le juge a décidé qu’un couple âgé de la commune de Borger-Odoorn devait restituer son chien prêté à la Fondation I Respect Animals (SIRA). Contre une amende de 1 000 euros par jour, avec un maximum de 20 000 euros. Le maximum est atteint, le chien n’est pas encore revenu.

Mardi, les parties se sont à nouveau retrouvées au tribunal d’Assen. Le mari du couple n’était pas là. Selon sa femme, qui s’est présentée, il en avait complètement fini avec cela. L’homme avait appris à aimer beaucoup l’animal. Le couple plus âgé avait déjà adopté un chien plus âgé de la fondation qui amène des chiens des rues de l’étranger aux Pays-Bas. La fondation a de nouveau contacté ce couple, car un chien errant était en route vers les Pays-Bas et le futur propriétaire a décidé de ne pas s’occuper de l’animal.

L’épouse du couple a signé le contrat pour la garde temporaire du chien. Mais les choses ne se sont pas bien passées entre leur propre chien et le chien du refuge. La fondation voulait récupérer le chien du refuge mais s’est heurtée à la résistance de l’homme. Les chiens étaient désormais habitués les uns aux autres. Le chien plus âgé était dévoué au plus jeune animal, tout comme son propriétaire. Pour mettre un terme à la lutte acharnée autour du chien, SIRA s’est adressée au tribunal début mai. Ils possédaient le chien, pas le couple plus âgé. Le chien a dû repartir.

Quelques mois plus tard, l’animal n’est toujours pas revenu. SIRA a demandé au juge d’augmenter drastiquement la peine à 2 500 euros par jour, jusqu’à un maximum de 250 000 euros. En attendant, le couple se sent sérieusement menacé par la fondation et campe à une adresse secrète. Les astreintes précédemment infligées n’ayant pas été payées, SIRA peut envoyer un huissier de justice auprès du couple. Cela ne s’est pas produit. « Nous ne savons pas où réside le couple. Faire appel à une agence de recouvrement peut facilement coûter 2 000 euros. C’est une perte d’argent », a déclaré l’avocat de SIRA.

Niclas Koelemaij, l’avocat du couple, a fait appel à deux experts en comportement pour enquêter sur la façon dont le nouveau chien est pris en charge. Et comment les deux chiens réagissent l’un envers l’autre. Un rapport positif à ce sujet a été soumis. Selon le juge, il s’agit d’un contrat de prêt dans lequel une décision a déjà été prise. « Ne devrions-nous même pas regarder le chien lui-même ? Tout va bien. Devrions-nous légalement ignorer cela ? », s’est-elle demandée.

Elle a demandé aux deux parties de discuter dans le couloir pour savoir si un arrangement pouvait être conclu. SIRA ne fait pas confiance au jeune animal pour rester plus longtemps avec le couple plus âgé. Ils ne voient également aucun intérêt à la conclusion des deux experts comportementaux. Le juge a tenté de se demander si la fondation ne préférerait pas faire elle-même appel à un expert. Cela a été refusé. Le juge rendra sa décision dans un délai de deux semaines.



ttn-fr-41