Ces animaux aiment ça et ils devraient, selon Frans


Le garde forestier Frans Kapteijns partage chaque semaine ses connaissances de la nature à la radio. Les auditeurs peuvent soumettre des questions via [email protected]. Cette fois, il prête attention, entre autres, à un petit triton, un lézard sans pattes, un ver lent, une guêpe de velours et deux limaces tigrées en train de s’accoupler.
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Chaque dimanche, il y a aussi un nouvel épisode du podcast Stuifmail. Écoutez le podcast ici:

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Photo spéciale prise de l’accouplement de deux papillons
Marie-Louise Weijters a pris une photo très particulière lors de sa promenade. Si vous regardez bien, vous verrez deux papillons. Elle a enregistré l’accouplement du petit blanc veiné. Il y a de fortes chances que vous y rencontriez un tel couple. Les femelles doivent s’accoupler plusieurs fois pour produire suffisamment d’œufs fécondés. Il est souvent très présent le long des larges sentiers forestiers et le long des lisières des forêts, où les mâles recherchent activement les femelles. Cela a lieu principalement au printemps. En été, les mâles et les femelles qui s’accouplent se trouvent principalement dans les prairies ouvertes. Et puis il y a aussi une différence dans le moment de l’accouplement. L’accouplement avec un mâle vierge dure environ deux heures, avec un mâle non vierge en moyenne sept heures !

Ancien matériel de nidification provenant d'un nid de bourdons dans un nichoir (photo : Rinus Mesman).
Ancien matériel de nidification provenant d’un nid de bourdons dans un nichoir (photo : Rinus Mesman).

Vieux nid de bourdons dans un nichoir : le laisser dedans ou le sortir ?
Jan Spierings possède un nichoir à oiseaux dans lequel nichent des bourdons. D’après sa lettre, les bourdons ont disparu. Il se demande quoi faire maintenant. Mon conseil : videz immédiatement le nichoir et nettoyez-le soigneusement. Jan peut le faire mieux avec du savon vert. Si le nichoir est propre, il peut le raccrocher. Qui sait, peut-être que des oiseaux viendront. Les mésanges charbonnières et les mésanges bleues se reproduisent généralement une à deux fois par an, mais elles ont parfois trois couvées. La première période de reproduction est terminée, la deuxième peut donc commencer lentement. C’est bien quand le nichoir de Jan reste propre.

Un petit triton (photo : Rian van Rijbroek).
Un petit triton (photo : Rian van Rijbroek).

De quelle salamandre s’agit-il ?
Rian van Rijbroek a pris une photo d’une salamandre. Elle m’a envoyé une photo et m’a demandé de quelle salamandre il s’agissait. Si l’on regarde bien l’animal, il s’agit bien d’une salamandre. L’animal a clairement la tête un peu dodue d’une salamandre et non la tête plus pointue d’un lézard. De plus, l’animal n’a pas une queue aussi longue, contrairement aux lézards. Je pense que nous avons affaire au relief d’un petit triton. Il est très différent du petit triton aquatique, voir la photo ci-dessous.

Un petit triton aquatique (photo : Saxifraga/Kees Marijnissen).
Un petit triton aquatique (photo : Saxifraga/Kees Marijnissen).

Le menu de cette salamandre comprend principalement des œufs et des jeunes larves de grenouilles brunes. Au cours du relief, le petit triton a des couleurs moins frappantes et est principalement de couleur gris limoneux. Lorsqu’ils sont à terre, les petits escargots et les vers de terre sont principalement au menu, mais aussi divers insectes.

Un ver lent (photo : Jannie van Dongen).
Un ver lent (photo : Jannie van Dongen).

Ce ver lent est-il également présent aux Pays-Bas ?
Jannie van Dongen était en vacances en Autriche. Elle a rencontré un ver lent lors d’une promenade dans la région du Brandnertal. Elle se demande si ce reptile est également présent aux Pays-Bas. La réponse est un oui catégorique, ces lézards apodes appelés vers lents sont également présents dans notre pays, voir la photo ci-jointe.

Un ver lent dans la réserve naturelle de Kampina (photo : Frans Kapteijns).
Un ver lent dans la réserve naturelle de Kampina (photo : Frans Kapteijns).

Les vers lents sont l’un des reptiles les plus répandus en Europe, ils ont une très vaste aire de répartition. Dans notre pays, les vers lents sont présents dans toutes les provinces à l’exception de la Zélande. Des recherches récentes ont montré que 652 vers lents adultes et 45 juvéniles ont été trouvés, mais il y en a probablement davantage dans notre pays. Le nom néerlandais noisetier peut être expliqué comme suit : ver, car l’animal n’a pas de pattes et le mot noisette est probablement basé sur la couleur brun noisette de l’animal. Le nom scientifique est Anguis fragilis. Traduit librement, cela signifie « serpent fragile ». Ce dernier indique que le ver lent possède également une queue qui peut être projetée en cas de danger.

Une guêpe de velours (photo : Marianne Wijten).
Une guêpe de velours (photo : Marianne Wijten).

Pas une mouche, mais un insecte de la famille des guêpes
Marianne Wijten a vu « une sorte de mouche » près de Huijbergen et en a pris une belle photo. Ce n’est pas une mouche, c’est une guêpe de velours. Les guêpes de velours appartiennent à la famille des guêpes dorées. De plus, les guêpes de velours sont aussi souvent appelées guêpes à bijoux ou guêpes d’or des sables. Toutes les guêpes de velours vivent une vie solitaire. En fait, ce sont des guêpes coucous, c’est leur surnom. Les guêpes coucou, tout comme le coucou, lorsqu’elles entrent dans le nid d’une autre espèce de guêpe ou d’abeille, pondent leurs œufs sur les larves de cette guêpe ou de cette abeille. Lorsque les larves de coucou éclosent, elles mangent les autres larves vivantes. L’ensemble de ce processus s’appelle la parasitisation. La guêpe velours parasite principalement les larves de la grande guêpe bouton.

Photo spéciale prise de l’accouplement de deux papillons
Marie-Louise Weijters a pris une photo très particulière lors de sa promenade. Si vous regardez bien, vous verrez deux papillons. Elle a enregistré l’accouplement du petit blanc veiné. Il y a de fortes chances que vous y rencontriez un tel couple. Les femelles doivent s’accoupler plusieurs fois pour produire suffisamment d’œufs fécondés. Il est souvent très présent le long des larges sentiers forestiers et le long des lisières des forêts, où les mâles recherchent activement les femelles. Cela a lieu principalement au printemps. En été, les mâles et les femelles qui s’accouplent se trouvent principalement dans les prairies ouvertes. Et puis il y a aussi une différence dans le temps d’accouplement. L’accouplement avec un mâle vierge dure environ deux heures, avec un mâle non vierge en moyenne sept heures !

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Accouplement petit blanc veiné – Nature Cam
La vidéo ci-dessus montre l’accouplement d’un petit blanc veiné. Vous pouvez le rencontrer de début avril à début juin et de fin juin à septembre, sur trois générations. Les deuxième et troisième générations se chevauchent. Certaines années fraîches et humides, cette espèce ne vole qu’en deux générations. Durant les années très chaudes, une petite quatrième génération peut encore voler. Cependant, il se peut également qu’une reprise aussi tardive du temps de vol soit causée par des différences dans le temps de développement des chenilles et des pupes.

Une personne en deuil sur un mur (photo : Irma Korsten).
Une personne en deuil sur un mur (photo : Irma Korsten).

Qu’y a-t-il dans le jardin, contre le mur ?
Irma Korsten a vu un insecte dans le jardin, contre le mur, et il était complètement immobile. Elle soupçonnait que l’insecte dormait, car c’est ce que font la plupart des insectes. Elle a ainsi pu prendre une photo de très près. Sur cette photo, vous voyez une mouche de type delta avec des ailes principalement noires et un abdomen noir avec des taches blanches. Nous avons affaire ici à la personne en deuil du mur. Les planeurs muraux sont des insectes appartenant à la famille des planeurs laineux.

Une abeille maçonne rouge (photo : Saxifraga/Ab H. Baas).
Une abeille maçonne rouge (photo : Saxifraga/Ab H. Baas).

Les flotteurs laineux sont des insectes parasites qui pondent leurs œufs sur les œufs ou les larves d’autres insectes, notamment les guêpes maçonnes et les abeilles maçonnes comme l’abeille maçonne rouge, voir ci-dessus.

Accouplement d'escargots tigres (photo : Christel Hendriks)
Accouplement d’escargots tigres (photo : Christel Hendriks)

S’agit-il d’escargots en train d’accoupler ?
Sur la photo ci-dessus, prise par Christel Hendriks, vous voyez deux escargots tigres, en fait deux limaces tigrées, s’enroulant l’une autour de l’autre. De plus, vous voyez que les organes génitaux blancs masculins, les pénis, tournent également les uns autour des autres. Ces pénis sortent des côtés de leur tête. Saviez-vous que la longueur du pénis complètement étendu d’une limace est quatre à cinq fois plus longue que celle de l’escargot lui-même ? En enroulant les deux pénis l’un autour de l’autre, ils échangent un sachet de graines après quoi ils se fécondent. Les escargots, y compris les limaces, sont hermaphrodites. Cela signifie qu’ils sont à la fois mâles et femelles et qu’ils se fécondent lors de l’accouplement.

Un papillon en bois pointillé (photo : Dora de Wolf).
Un papillon en bois pointillé (photo : Dora de Wolf).

Quel genre d’animal est-ce avec ces belles couleurs ?
Sur la photo que j’ai reçue de Dora de Wolf, vous voyez un très beau papillon avec du blanc comme couleur de base et de nombreuses taches ou points noirs. Les six taches noires sur le thorax sont frappantes. Le nom de ce papillon est papillon des bois pointillé. Ce papillon est un papillon de nuit et appartient à la famille des perceurs du bois. Les chenilles de ce papillon des bois tacheté creusent les branches ou les troncs des jeunes arbres et y vivent ensuite pendant deux à trois ans. En fin de compte, ces chenilles construisent une chambre de nymphe tapissée de soie fine. La chrysalide du papillon des bois tacheté y éclot au printemps sous forme de chenille. Juste avant cela, la poupée avait déjà fait son chemin. On trouve souvent des chenilles du papillon des bois tacheté dans les jeunes pommiers et les jeunes arbustes à sporkwood, mais aussi dans les jeunes hêtres ou le frêne commun.

Un putter (photo ; Jenny Wiedlewsky).
Un putter (photo ; Jenny Wiedlewsky).

Rubrique belles photos
Dans la section belles photos, cette fois une photo prise par Jenny Wiedlewsky. Elle a posé un putter. Le chardonneret, ou chardonneret, est un acrobate très agile qui extrait les graines de chardons mais aussi d’onagre. Alors laissez les vieilles tiges là !

De Groote Peel (photo : Staatsbosbeheer).
De Groote Peel (photo : Staatsbosbeheer).

Astuce nature
Le dimanche 28 juillet, de dix heures et demie du matin à midi et demi de l’après-midi, vous pourrez participer au circuit découverte de Peel « Looking forward to Summer » dans le parc national Groote Peel.

Au cours de cette visite familiale, vous réaliserez toutes sortes de tâches amusantes dans la nature en compagnie d’un guide de peeling du Staatsbosbeheer. Actif, informatif et aussi un peu créatif. La visite est adaptée aux familles avec enfants à partir de 4 ans.

Plus d’information:
• Les réservations en ligne sont nécessaires et possibles via ce lien.

• Le point de départ est le comptoir du centre de plein air De Pelen à Moostdijk 15 à Ospel.

• La participation coûte six euros par adulte et quatre euros par enfant.

Plus d’information peut être trouvé ici.

• Le centre de plein air est joignable par téléphone au 0495 – 641 497.



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