Florenzi trompe, Demir gâche le premier pour Fonseca : Milan fait match nul 1-1 à Vienne avec le Rapid


Tirage au sort lors du premier match amical d’été. Milan est un chantier en cours, avec le jeune Liberali titulaire et un bon Saelemaekers à gauche. L’ancien joueur de la Roma marque le premier but de la saison

Journaliste

20 juillet 2024 (modifié à 19h37) -MILAN

Fonseca a commencé son aventure sur le banc milanais par un match nul au Rapid Vienne, plus tard comme condition et avec presque tous les titulaires sur le terrain. Logiquement, le Diable ne peut pas être brillant car il a commencé à s’entraîner plus tard que ses adversaires, mais il tient bon et essaie surtout de contrôler le match avec la possession et la construction par le bas comme son coach le lui demande. Le problème est qu’ils n’ont pas la rapidité d’exécution et la qualité des nombreux titulaires absents car de retour des Championnats d’Europe, dont la nouvelle recrue Morata. Sous la houlette d’Ibrahimovic, cependant, la performance est réconfortante, surtout en seconde période lorsque le but de Florenzi arrive et que la manœuvre devient plus fluide. En première mi-temps, il faut cependant saluer la compacité de la phase de non-possession, celle qui s’est le plus entraînée jusqu’à présent, et le désir du gaucher Liberali de dix-sept ans. C’est dommage pour le but final de Demir qui nie la victoire.

jambes lourdes

Lors du match amical organisé pour célébrer le 125e anniversaire des deux clubs (et précédé d’un match entre les légendes du Rapid), Fonseca alignera une équipe expérimentale, avec Calabria et Terracciano sur les ailes, Thiaw et Gabbia au milieu de la défense, Adli et les milieux de Pogeba, Chukwueze, les Libéraux de 2007 et Traoré derrière Colombo. Klauß, qui a fait jouer les deuxièmes lignes contre Admira Vacher dans la matinée, débute avec les titulaires car le match aller du deuxième tour de qualification de la Ligue Europa est prévu jeudi. La différence de préparation athlétique est évidente dès le début car le Rapid a plus de carburant dans les jambes, tandis que les Rossoneri sont fatigués et veillent à ne pas perdre les bonnes distances entre les départements. C’est ainsi que les hôtes jouent le match, poussés par un public très enthousiaste, mais le Diable défend bien, concède le SMIC malgré le manque d’expérience de certains de ses joueurs et joue le ballon quand il le peut. À la fin de la première mi-temps, les hommes de Fonseca, toujours debout devant son banc, n’ont eu aucun tir cadré, tandis que leurs adversaires ont touché le poteau avec Seidl et ont défié Sportiello avec Seidl lui-même et Schaub. Globalement, Milan est en difficulté, mais il est là. Plus avec orgueil qu’avec course, plus avec l’organisation de la phase de non-possession qu’avec des schémas offensifs. Parce qu’il y a peu d’intrigues dangereuses à voir. En revanche, Thiaw et Gabbia ont tenu bon au milieu et Sportiello n’a encaissé aucun but.

annotations

Autres idées : la configuration est à trois (Calabre, Thiaw et Gabbia) plus les deux milieux de terrain (Pobega et Adli), tandis que Terracciano monte très à gauche pour permettre à Traoré de centraliser. Un aperçu de ce que l’on verra avec Theo Hernández et Leao, qui se rapprocheront de la surface. Le manque de brillance empêche Calabre et ses coéquipiers de surmonter le pressing des Autrichiens, mais l’envie de ne pas lancer le ballon est là et aussi Sportiello, comme indiqué, joue souvent le ballon et fait plus ou moins les mêmes passes que les défenseurs. central. Comme il est logique, ce n’est pas un Milan « dominant » comme l’a annoncé l’ancien entraîneur de la Roma, mais c’est une équipe qui essaie de faire ce qu’on lui demande, c’est-à-dire de jouer. Peut-être voyons-nous un peu moins de changements dans le jeu que prévu, mais sur la première version, et avec autant d’absents, il était difficile d’en demander plus. Note pour Liberali, déployé comme milieu offensif : le garçon a un pied poli et l’audace de se montrer même parmi les adultes. Cela apporte quelques rebondissements et laisse une bonne impression.

Buts de Florenzi

En seconde période, Fonseca change tous les hommes, mais pas la formation qui reste le 4-2-3-1 avec Maldini comme nouveau joueur et une batterie de milieux offensifs composée de Cuenca, Loftus-Cheek et Saelemaekers. Avec Bennacer et Florenzi au milieu du terrain, l’équipe ressort plus propre avec le ballon aux pieds et ce n’est pas un hasard si le premier but vient d’une initiative de Bennacer qui élargit à gauche pour le centre de Maldini, qui fait bien de trouver au milieu Florenzi pour le 1-0. Certains schémas offensifs sont désormais plus clairement visibles car la qualité et l’expérience sur le rectangle vert sont supérieures. Les principes de jeu restent cependant les mêmes, c’est-à-dire la possession même au prix de baisser le rythme et de dribbler horizontalement, en attendant de trouver un trou pour s’insérer. Kalulu en défense à côté de Tomori fait un joli rapprochement sur Dursun, Tomori se bat bien et la distance entre les départements est la bonne car personne n’oublie de faire la phase défensive. Bref, les remplacements sont meilleurs pour les Rossoneri qui méritent un penalty pour une faute d’Hofmann sur Saelemaekers. En finale, cependant, le score de 1-1 est venu du nouveau venu Demir, une moquerie pour Milan qui n’encaissait pas grand-chose.





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