Les autorités de MAJORQUE demandent aux fanatiques anti-touristes de respecter les vacanciers britanniques alors que de nouvelles manifestations devraient secouer l’Espagne.
Cet avertissement intervient après que des Barcelonais ont arrosé des vacanciers dans des restaurants avec des pistolets à eau au début du mois.
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Les touristes étrangers à Majorque ont également été hués et raillés alors qu’ils prenaient leur repas du soir en terrasse lors d’une manifestation le 25 mai.
Ils ont également occupé une plage avec des parasols recouverts du slogan « Ocupem Les Nostres Platges », qui se traduit par : « Nous occupons nos plages ».
Les responsables régionaux des îles Baléares ont désormais clairement fait comprendre à la foule qu’il ne fallait pas que se reproduise la tragédie de Barcelone et que les habitants devaient faire preuve de « respect » envers les touristes.
Bizarrement, le porte-parole du gouvernement régional, Antoni Costa, a nié qu’il y ait eu des manifestations sur l’île et a déclaré que les gens étaient déjà respectueux.
Il a déclaré : « Mais nous avons vu un certain type de comportement à Barcelone qui, comme vous pouvez l’imaginer, ne nous a pas plu.
« Nous demandons le plus grand respect à ceux qui ont décidé de ne pas manifester et exhortons ceux qui protestent à le faire pacifiquement et à ne pas perturber les autres citoyens et visiteurs. »
Des manifestants ont afflué sur les plages de Majorque le mois dernier, une nouvelle manifestation du mécontentement des habitants à l’égard des vacanciers et du tourisme de masse.
Ils ont été vus blottis les uns contre les autres dans la station balnéaire de Colonia De Sant Jordi, à l’est de la capitale de l’île, Palma.
Un groupe appelé Mallorca Platja Tour – Majorca Beach Tour – avait auparavant fait campagne en ligne pour que les habitants « occupent » les plages de l’île.
Le groupe a écrit sur X : « Appel aux résidents à remplir les plages de Majorque en guise de protestation contre la surpopulation.
« Nous invitons tous les habitants qui vivent à proximité des plages à s’y rendre pour récupérer nos plages et en profiter comme avant. »
Le ministre espagnol du Tourisme a condamné les manifestants qui ont arrosé les touristes avec des pistolets à eau lors d’une manifestation le 6 juillet dans le centre-ville de Barcelone.
Jordi Hereu, ancien maire de Barcelone, a qualifié leurs actions de répréhensibles et a déclaré qu’elles ne représentaient pas la culture d’hospitalité du pays.
Il a déclaré : « Je veux réaffirmer les valeurs d’hospitalité de l’Espagne et le modèle touristique espagnol et l’une de ses caractéristiques, qui est la sécurité. »
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Certains hôteliers de la péninsule ont déclaré que les manifestations avaient laissé penser à certains vacanciers qu’ils n’étaient pas les bienvenus.
Gabriel Escarrer, président du groupe à but non lucratif EXCELTUR, a déclaré récemment : « C’est la pire chose qui puisse arriver. »
Les organisateurs de la manifestation de ce dimanche à Palma prédisent déjà qu’elle sera « historique ».
Initialement, les habitants des quatre îles Baléares, y compris Ibiza et Minorque, devaient descendre dans les rues de leurs capitales respectives le même jour, avant que ces plans ne soient abandonnés au profit d’actions séparées mais coordonnées au cours de l’été.
Les organisateurs de la manifestation de Barcelone ont fini par présenter des excuses publiques pour les abus commis.
En avril, des milliers de manifestants anti-touristes sont descendus dans les rues de Tenerife et ont exigé un gel des vacanciers.
Les hordes anti-touristes ont rempli une place de la capitale en brandissant des banderoles, dont certaines sur lesquelles on pouvait lire « Vous appréciez, nous souffrons » en anglais.
Plus de 15 000 personnes ont agité des drapeaux des îles Canaries et ont sonné du cor pour créer un bruit assourdissant dans la capitale Santa Cruz.
Des manifestations ont également eu lieu au même moment sur d’autres îles populaires des Canaries, notamment Lanzarote et Gran Canaria.
Les militants ont tenté de se distancer des graffitis anti-touristes qui sont apparus sur les murs et les bancs dans et autour du sud de Tenerife.
Des mesures anti-touristiques balayent les points chauds
Une vague de mesures anti-touristiques est mise en œuvre à travers l’Europe pour freiner le tourisme de masse dans les lieux de vacances populaires.
La surpopulation est devenue le principal problème dans de nombreuses destinations ensoleillées, et les autorités tentent de trouver une solution pour satisfaire les touristes et les locaux.
Les autorités ont tenté de réduire l’impact des vacanciers en imposant des taxes supplémentaires aux touristes ou en interdisant la création de nouveaux hôtels.
Plus tôt cette année, Venise est devenue la première ville au monde à imposer un droit d’entrée aux vacanciers, après avoir commencé à facturer 5 € (4,30 £) aux excursionnistes visitant le centre historique italien.
Un quartier de Barcelone a suivi cette tendance en supprimant une ligne de bus très utilisée d’Apple et de Google Maps pour empêcher les foules de touristes d’utiliser le bus.
Pendant ce temps, Saint-Sébastien, dans le nord de l’Espagne, a limité le nombre maximum de personnes lors des visites guidées à 25 pour éviter les embouteillages, le bruit, les nuisances et la surpopulation.
La ville a déjà interdit la construction de nouveaux hôtels.
Le gouvernement espagnol a autorisé les restaurants à facturer davantage leurs clients qui s’assoient à l’ombre en Andalousie.
Benidorm a introduit des restrictions de temps, car nager dans la mer entre minuit et 7 heures du matin pourrait coûter jusqu’à 1 000 £.
Les îles Canaries envisagent également d’adopter des mesures pour réguler le nombre de visiteurs – et de facturer aux touristes une taxe quotidienne.
La Grèce a déjà mis en place une taxe de séjour pendant la haute saison (de mars à octobre), les visiteurs devant payer entre 1 € (0,86 £) et 4 € (3,45 £) par nuit, selon l’hébergement réservé.
Les autorités de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice, souhaitent introduire une taxe pour rappeler aux voyageurs d’être courtois pendant leurs déplacements.
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