Donald Trump accusé : « Plus de voitures électriques »


Le jour même où l’Europe confirme qu’elle va dans la direction opposée, aux États-Unis, lors du congrès du Parti républicain à Milwaukee, le milliardaire expose ses priorités : « Sauver l’industrie automobile américaine de la destruction totale et faire économiser des milliers de dollars aux clients ».

Gianluigi Giannetti

19 juillet – 9h45 -MILAN

Tout comme prévu, mais de l’autre côté de l’Atlantique. Quelques heures après l’élection d’Ursula von der Leyen, qui a ouvert son deuxième mandat en tant que président de la Commission, relançant l’engagement en faveur l’interdiction de la vente de voitures à moteur à combustion dans L’Europe  à compter du 1er janvier 2035, en États-Unis prend fin Congrès du Parti républicain à Milwaukee. Donald Trump a formellement accepté la candidature à la Maison Blanche et en promet une vraie marche arrière par rapport à ce qu’a fait l’actuel président Biden, avec le contraste le plus clair imaginable avec les adresses de l’Union européenne. « Je mettrai fin aux engagements en matière de voitures électriques dès mon premier jour de mandat », a tonné Trump depuis la scène du Wisconsin, réitérant à quel point cette décision était nécessaire pour « sauver l’industrie automobile américaine d’une destruction complète et faire économiser aux clients américains des milliers et des milliers de dollars par pièce ». voiture. »

Demi-tour

Il existe une réalité objective concernant les États-Unis, premier pays producteur de pétrole au monde et qui n’a donc jamais interprété la voiture électrique comme un moyen d’accéder à l’indépendance économique et énergétique vis-à-vis de l’étranger, comme c’est le cas en Europe. Avec la loi « Loi sur la réduction de l’inflationEn 2022, l’administration Biden avait prévu de récompenser par des incitations uniquement les voitures zéro émission fabriquées en Amérique du Nord et utilisant des batteries fabriquées avec des matières premières extraites aux États-Unis ou dans des pays avec lesquels les États-Unis entretiennent des relations de libre-échange régulières. Jusqu’à présent, on en avait donc fait un sur la voiture électrique choix du domainece qui ferait remonter l’industrie américaine nouveaux types de produits à haut niveau écologique. Un choix que Donald Trump juge évidemment inacceptable. Le magnat a qualifié le financement public qu’il entend allouer à « des projets tels que des routes, des ponts et des barrages » de « nouvelle arnaque verte ». Comme le rappelle l’agence Bloomberg, Trump n’a jamais caché son mépris pour les véhicules électriques, affirmant qu’« ils ne fonctionnent pas et qu’ils profitent à la Chine tout en nuisant aux travailleurs américains de l’automobile ». Le changement de rythme est sensationnel au regard des engagements de l’actuel président Biden, qui s’était fixé l’objectif de 50 % des ventes totales d’ici 2030 pour les véhicules électriques.





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