Un raton laveur dans l’appartement ? Vraiment pas une bonne idée !


Par Oliver Ohmann

Berlin regorge d’animaux sauvages. Des renards errent sur l’Alex, des lapins murmurent devant le Reichstag, des crapauds communs se promènent sur le Hermsdorfer Damm. Ce que tous les animaux sauvages ont en commun, c’est qu’ils mènent une vie dangereuse dans les grandes villes et qu’ils sont menacés.

Il est donc d’autant plus important d’avoir des personnes soucieuses de la vie et de la survie des animaux sauvages de la ville. L’auteure Claudia Johanna Bauer, née en 1965, leur dédie son nouveau livre : « Café avec raton laveur ». Vous pourrez y rencontrer des hôteliers de hérissons, des éleveurs d’écureuils, des passionnés d’abeilles et des sauveteurs de chauves-souris. Des bénévoles et des professionnels qui travaillent dur pour protéger la faune au quotidien.

Eric Hess est apiculteur de formation et se fait appeler « apiculteur » et ses ruches sont situées sur la Havel Photo : CJB/Jaron Verlag

Il y a par exemple Mathilde Laininger, vétérinaire spécialisée dans les ratons laveurs. Tout a commencé en 2019. Puis elle a reçu un appel désespéré. « Si je n’avais pas répondu, ma vie aurait été différente », dit-elle. Mais elle a répondu et l’assistant de son médecin lui a dit que trois bébés ratons laveurs avaient besoin d’aide.

Sur un coup de tête, elle a soulevé le petit paquet contenant la bouteille, a demandé à les conserver et, pendant ce temps, les coquins ont détruit son appartement : « Ils ont mangé dans le nouveau canapé en cuir et se sont créé une grotte vivante. »

L’affaire de l’appartement était une erreur de débutant, explique le médecin, qui ne laisse plus les ratons laveurs entrer sans surveillance dans les espaces de vie.

En tant que biologiste de la faune, Sophia Kimmig s'occupe également des renards urbains blessés

En tant que biologiste de la faune, Sophia Kimmig s’occupe également des renards urbains blessés Photo : CJB/Jaron Verlag

Juste une des innombrables histoires passionnantes sur la faune rassemblées dans le livre. Quiconque le parcourt doit souvent sourire, mais regarde aussi le monde animal avec inquiétude. Parce qu’il ne peut y avoir suffisamment de sauveteurs d’animaux sauvages pour garantir que les ratons laveurs, les hérissons, les chauves-souris, etc. ne s’en prennent pas aux chiens à Berlin.

Claudia Johanna Bauer : Café avec un raton laveur. Jaron-Verlag, 192 pages, 18 euros.

Photo : CJB/Jaron Verlag



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