Amsterdam alloue des fonds supplémentaires pour un refuge 24 heures sur 24 pour les demandeurs d’asile qui ont épuisé tous les recours légaux


La municipalité d’Amsterdam contribuera financièrement au maintien d’un refuge 24 heures sur 24 pour les demandeurs d’asile qui ont épuisé tous les recours légaux, maintenant que le nouveau gouvernement ne consacre plus d’argent à cette fin. « Si nous arrêtons de le faire, cela pourrait entraîner des perturbations de l’ordre public et de la sécurité. » la municipalité a écrit mardi. « Davantage de bâtiments pourraient également être squattés. »

À Amsterdam, il s’agit de refuges pour environ cinq cents migrants sans papiers qui sont contraints de retourner dans leur pays d’origine par le gouvernement néerlandais, mais qui restent. Le seul endroit où ils peuvent officiellement se rendre est le refuge ouvert 24 heures sur 24, qui se trouve également depuis 2019 à Rotterdam, Utrecht, Groningen et Eindhoven. L’expérience montre que sans cet arrangement, ce groupe finit par passer inaperçu – mais il n’y a pas de place pour l’accueil des demandeurs d’asile déboutés dans ce que le leader du PVV, Geert Wilders, a qualifié de « politique d’asile la plus stricte jamais vue ».

Au total, les abris d’urgence à Amsterdam coûtent 20 millions d’euros par an. La municipalité a contribué à hauteur de 11 millions d’euros ces dernières années, le reste provenait du gouvernement. A partir de 2025, Amsterdam paiera au moins 13,5 millions d’euros. Les cinq villes dotées d’abris 24 heures sur 24 reçoivent encore du gouvernement un montant de transition indéterminé – le déficit restant sera toujours comblé par la municipalité, a déclaré mardi un porte-parole du conseiller Rutger Groot Wassink. CNRC. À l’automne, Amsterdam pensera aux années après 2025.

Pour l’instant, Amsterdam est la seule municipalité à proposer une solution à la suppression de la contribution gouvernementale pour l’hébergement 24 heures sur 24 des demandeurs d’asile qui ont épuisé tous les recours légaux. Au début de ce mois, les maires des cinq villes bénéficiant d’un programme lit-bain-pain ont lancé un « appel urgent » par lettre à la ministre Marjolein Faber (Asile et Migration, PVV) pour qu’elle trouve une solution pour les personnes sans papier. permis de résidence.

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