La qualité du dépistage du cancer du sein est sous pression, prévient l’inspection


La qualité des programmes de dépistage du cancer du sein est sous pression. Les centaines de milliers de participants à la biennale sont toujours « globalement satisfaits », mais la forte pression exercée sur l’organisation fait que cette qualité risque de diminuer dans les années à venir. L’Inspection de la Santé et de la Jeunesse l’écrit dans un rapport publié mardi. L’organisme chargé de la mise en œuvre de la recherche démographique aux Pays-Bas doit être en mesure de soumettre un plan d’amélioration dans un délai de trois mois.

Des millions de femmes, d’hommes transgenres et de personnes non binaires ayant des seins âgés de 50 à 75 ans reçoivent tous les deux ans une invitation de l’Enquête démographique des Pays-Bas à se faire examiner gratuitement les seins. En 2022, près de 877 000 personnes, soit 70,7 % des personnes invitées, ont répondu à cet appel. L’objectif est que les médecins détectent le cancer à un stade plus précoce, avant que les patients n’en souffrent. Un dépistage préventif similaire est en cours dans la population pour le cancer du col de l’utérus et du côlon.

Plus de 27 000 personnes découvert en 2022 grâce à des recherches démographiques qu’ils avaient (un pré-stade de) cancer. Selon l’inspection, les participants sont satisfaits de la « bonne explication » et du personnel de contrôle « enthousiaste, amical et attentif ».

Selon l’inspection, la qualité de la recherche est principalement menacée par la charge de travail élevée des radiologues qui réalisent des mammographies (radiographies des seins). Cela laisse moins de temps pour mettre les clients à l’aise et leur fournir des explications. Cela entraînerait également un « fort absentéisme » parmi les radiologues.

De plus, selon l’Inspection, l’Enquête démographique des Pays-Bas n’est pas suffisamment une organisation apprenante. « Les employés ne travaillent pas dans une culture qui leur permet d’apprendre ensemble en toute sécurité et de réfléchir à ce qui pourrait être amélioré », écrit l’inspection, et les hôpitaux ne transmettent pas les résultats des tests de suivi au personnel de contrôle. C’est précisément ce feedback qui peut conduire à de nouvelles connaissances. Selon l’inspection, la recherche démographique aux Pays-Bas n’en fait pas non plus assez pour encourager les femmes issues de l’immigration et d’une situation socio-économique faible à se faire examiner.

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