Le président de la fédération colombienne de football arrêté à Miami : coups de poing et de pied à la tête de deux agents de sécurité

Le président de la Fédération colombienne de football, Ramon Jesurun, a été arrêté à Miami à la suite des incidents qui ont caractérisé l’avant-match ainsi que l’après-match de la finale de la Copa America entre la Colombie et l’Argentine. La police du comté de Miami-Dade a déclaré que Jesurun avait été arrêté hier soir pour « agression contre un agent de sécurité » au Hard Rock Stadium.

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Avant le match, il y a eu des scènes de panique et de chaos alors que certains spectateurs ont pris d’assaut les portes des installations des Dolphins de Miami de la NFL, avec des personnes poussées au sol et blessées, et d’autres essayant de se faufiler dans le stade par d’énormes conduits de climatisation. Tout cela a entraîné un retard de 80 minutes dans la finale que l’Argentine a remportée grâce à un but de Lautaro Martinez en prolongation.

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Jesurun, 71 ans, n’a pas été autorisé à entrer sur le terrain avec son fils, Ramón Jamil, 41 ans, également arrêté, et d’autres membres de sa famille après la compétition pour la cérémonie de remise des prix, selon le journal colombien « El Tiempo ». Le fils de Jesurun a ensuite affronté un agent de sécurité, Jakari Shaw, 24 ans, qui lui a refusé l’accès. Le policier a posé sa main sur sa poitrine pour le repousser. Jesurun, qui est également président de la Conmebol, la confédération sud-américaine de football, est alors intervenu, l’attrapant par le cou et le traînant au sol, où il lui a donné un coup de pied à la tête. Une de ses collègues, Daphné Aguste, 28 ans, est venue en aide au gardien et a tenté de séparer les deux hommes. Ramon a levé le poing mais ne l’a pas lancé, mais il s’est quand même battu avec la femme. A ce moment-là, le responsable de la sécurité, Jean Garoute, est entré en courant et Jesurun lui a donné un coup de poing, le faisant tomber au sol. L’homme a été transporté à l’hôpital et son état de santé n’a pas été dévoilé. Jesurun a ensuite été libéré sous caution de 1 000 $, tandis que son fils reste en détention.