Dans les Pyrénées, le Slovène quitte à nouveau Vingegaard et arrive seul là où Pantani a triomphé en 1998 : un doublé avec le Giro toujours plus proche

Lorsque Marco Pantani réalise, le 2 août 1998, le doublé Giro d’Italia-Tour de France (que personne n’a jamais réalisé depuis), Tadej Pogacar n’est pas encore né : il viendra au monde le 21 septembre 1998. jours plus tard. Aujourd’hui, le Slovène de 25 ans originaire des Emirats Arabes Unis est de plus en plus proche d’égaler le Pirate, d’ailleurs immédiatement après sa victoire au Plateau de Beille, une arrivée mythique en montée dans les Pyrénées où Pantani a amorcé son retour sur Jan Ullrich dans le Tour en 1998. Corsi et séduit à l’heure où le numéro un mondial entre dans l’histoire.

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Une fois de plus, il n’y a pas de place pour les premiers échappés dans cette étape pyrénéenne de près de 200 km au départ de Loudenvielle et arrivant en montée au Plateau de Beille après près de 5 000 mètres de dénivelé. Encore une fois le duel entre les deux grands rivaux, plus que jamais, alors que derrière eux malheureusement Giulio Ciccone n’a pas vécu sa meilleure journée et pour l’Italie c’est 100 étapes sans victoires sur le Tour essayé, faisant travailler à fond son partenaire Matteo Jorgenson. et a tenté la fente à 10 km de l’arrivée. Pogacar répond sans problème puis s’envole à son tour une énième fois à -5,3 km du sommet : après le Giro d’Italia dominé (6 étapes, 20 journées dans le peloton sur 21, écarts sidéraux sur le reste du monde) ce Tour de France prend aussi clairement la direction de la Slovénie. Donc à l’arrivée : Pogacar, fort de son troisième succès d’étape dans cette 111ème édition de la Boucle et également capable de battre le record d’escalade de Pantani en 1998, a infligé 1’08 » à Vingegaard, deuxième, et donc l’avance au classement est désormais de 3’09”. Troisième place du jour et plus encore au classement général, pour Remco Evenepoel, arrivé avec 2’51 » de retard.

le programme

Le Tour connaît sa deuxième et dernière journée de repos lundi. Nous repartirons mardi pour la dernière semaine : 189 kilomètres de Gruissan à Nîmes, dans ce qui sera probablement la dernière chance pour les sprinteurs. La conclusion sera le dimanche 21 juillet à Nice avec un contre-la-montre de 33,7 km au départ de Monte-Carlo : c’est le premier contre-la-montre depuis 1989 et la première fois depuis 1905 que la ligne d’arrivée ne se trouve pas à Paris, en raison de la proximité des Jeux Olympiques (cérémonie d’ouverture le vendredi 26 juillet dans la capitale française).



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