Nick Cave a révélé qu’il n’aimait pas vraiment écrire des chansons.
Nick Cave s’est confié sur le processus d’écriture des chansons – au moins pour l’une d’entre elles, c’est « un putain de cauchemar » – dans une nouvelle interview.
Le musicien a avoué au magazine « Mojo » que même après tant d’années dans le monde de la musique, cela reste un défi pour lui – c’est pourquoi il reporte autant que possible l’écriture de chansons. « Je n’aime pas écrire des chansons. Écrire une chanson est un processus profondément mystérieux, abstrait et rempli d’anxiété qui n’est tout simplement pas amusant. Jouer avec l’enfant, c’est bien, mais le faire sortir est un putain de cauchemar. Alors je l’ai reporté jusqu’à ce que je ne puisse plus le remettre à plus tard.
Nick Cave : La douleur en vaut la peine
Dans l’interview, Nick Cave a également parlé de son album GHOSTEEN, acclamé par la critique. ROLLING STONE a écrit à ce sujet : « Le 18ème album studio de Nick Cave And The Bad Seeds est un peu la grande sœur de SKELETON TREE. Des chansons lumineuses, sublimes, presque cosmiques. Peut-être le plus beau de l’œuvre du sinistre mélancolique. » L’album a été inspiré par son fils Arthur, décédé en 2015. Parlant de la réalisation de l’album, Cave a déclaré : « Je suis content qu’il existe, mais c’était une chose douloureuse à faire. Je déteste quand des groupes disent à quel point il est douloureux de faire un disque parce que je ne les crois pas. Mais « Ghosteen » a certainement eu ses tourments et je ne voudrais pas répéter ça. »
Le 18ème album studio de Nick Cave et The Bad Seeds sortira le 30 août – il s’appellera WILD GOD. Le nouveau single « Frogs » est sorti le 30 mai. Les grenouilles sont en fait le programme de la chanson, puisque Nick Cave chante une scène romantique dans laquelle les amphibiens sautent sous la pluie du dimanche et adorent Dieu. « La pure exubérance d’une chanson comme ‘Frogs’ me fait juste un sacré sourire », a déclaré Cave dans un communiqué de presse. Le groupe a également fourni une vidéo avec paroles pour la sortie – en vert grenouille, bien sûr.