Les conservateurs sont toujours engagés dans des querelles factionnelles malgré des coups historiques… ils doivent se ressaisir


Combien de temps faudra-t-il aux conservateurs pour se rendre compte que les électeurs sont rebutés par leurs guerres civiles chaotiques ?

Ce fut un facteur crucial derrière la défaite historique subie par le parti la semaine dernière.

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Kemi Badenoch est une candidate sérieuse pour le prochain chef du Parti conservateurCrédit : PA

Et pourtant, les voilà, dans une opposition abjecte, toujours engagés dans des querelles factionnelles.

Trop de gens semblent bien plus enclins à poursuivre un psychodrame sans fin et à manœuvrer pour se positionner plutôt qu’à former un gouvernement alternatif crédible.

Kemi Badenoch est un sérieux candidat au poste de leader.

Elle a même choisi la première réunion du cabinet fantôme post-électoral pour déclencher une polémique sur la campagne « désastreuse » de Rishi Sunak… et elle a été immédiatement divulguée, comme c’était invariablement le cas pour les réunions du cabinet conservateur.

Il est peut-être injuste de les comparer à un Parti travailliste uni profitant joyeusement de sa période de lune de miel après une victoire écrasante – même si jusqu’à présent il n’a pas été mis à l’épreuve par les événements.

Mais les électeurs le feront quand même.

Et les conservateurs ont l’air d’une racaille.

L’ancien ministre de l’Intérieur, James Cleverly, affirme qu’au pouvoir, ils « étaient trop souvent préoccupés par des luttes intestines… trop souvent divisés ».

Tout à fait.

Les autres écoutent-ils ? Ou sont-ils trop occupés à rédiger le prochain tweet sarcastique ou le prochain message WhatsApp ?

Nadine Dorries, la favorite du parti conservateur, critique la politique de Rishi, qui ne ferait que perpétuer le chaos si elle prenait le pouvoir

Pour leur bien et celui de la Grande-Bretagne, ils doivent se ressaisir.

Le péril des prisons

NOS prisons sont des cloaques en ruine, scandaleusement surpeuplées.

L’ensemble du système est plein à ras bord.

Mais le parti travailliste doit être particulièrement prudent lorsqu’il s’agit de libérer des détenus plus tôt que prévu – ou d’en envoyer moins en prison.

Nous admirons beaucoup le nouveau ministre des Prisons, James Timpson, un patron qui a mis un point d’honneur à donner des emplois aux anciens détenus alors que d’autres ne le voulaient pas.

Il a des expériences presque entièrement positives avec eux.

Mais quand il affirme que seulement un tiers de nos détenus actuels devraient être derrière les barreaux, nous le soupçonnons d’avoir des lunettes roses sur le visage.

La commissaire chargée de la lutte contre la violence domestique, Nicole Jacobs, prévient que si les maris violents sont libérés, leurs victimes terrifiées « en paieront le prix ».

Certains de ces agresseurs sont emprisonnés pour des délits moins graves.

Et qu’en est-il, par exemple, des cambrioleurs en série qui détruisent régulièrement des vies ?

Ils ne sont peut-être pas violents ni prédateurs sexuels.

Mais pourquoi quelqu’un voudrait-il les libérer prématurément pour infliger davantage de souffrances aux innocents ?

De nombreux retardataires méritent davantage de sanctions que M. Timpson ne veut l’admettre.

Et le public mérite de vivre une vie respectueuse des lois, libre de toute influence.

Nos héros

Ils viennent de le faire !

Félicitations aux héros de l’Angleterre et à Gareth Southgate pour avoir atteint notre deuxième finale d’Euro en trois ans.

Nos garçons ont eu leurs détracteurs.

Mais ils se sont heurtés à la véritable classe sociale des Hollandais – et ils ont quand même réussi à s’en sortir.

Place maintenant à la puissante Espagne.

Donnez-leur le trophée, les gars ! Ramenez-le à la maison.



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