Martin Polak montre Wannsee sur une image satellite plus ancienne – le rouge signifie une alarme contre les algues Photo : Stefanie Herbst

De Hildburg Bruns

Vous pouvez TOUT voir depuis le Kudamm ! Chaque jour, chaque point de la Terre situé à 3 mètres de distance est photographié par l’un de ses 200 satellites.

La société germano-américaine Planet (fondée en 2010 par trois scientifiques de la NASA) possède de loin la plus grande flotte d’observation de la Terre en orbite.

Il y a 400 employés à San Francisco et 200 à Berlin. Ils conçoivent, construisent et contrôlent eux-mêmes leurs satellites. Des fusées indiennes, européennes ou un SpaceX d’Elon Musk (53 ans, Tesla) n’effectuent le transport qu’à 500 kilomètres d’altitude.

Planet a pour clients l’agriculture (en raison de la culture) et l’assurance (en raison de l’évaluation des risques), mais surtout les autorités. Le Brésil reçoit des images de la déforestation illégale de la forêt tropicale (baisse de 55 pour cent en 2023) et le ministère allemand de l’Intérieur reçoit des images de ce qui se passe dans les stades de football du Championnat d’Europe.

L'ingénieur spatial Julia Weber (à gauche) et la sénatrice Franziska Giffey avec l'un des plus petits satellites (7 kg)

L’ingénieur spatial Julia Weber (à gauche) et la sénatrice Franziska Giffey avec l’un des plus petits satellites (7 kg) Photo : Stefanie Herbst

Lors de sa tournée Made in Berlin, la sénatrice berlinoise de l’Économie Franziska Giffey (46 ans, SPD) s’est vu présenter mercredi deux candidatures possibles pour la capitale :

► Détecter les points chauds de chaleur dans la ville afin de pouvoir mieux planifier les arbres et les parcs et lancer des appels ciblés des citoyens pour les arroser.

► Surveillance quotidienne des eaux de baignade pour les algues toxiques. « Au lieu de prélever des échantillons d’eau une fois par mois, on pourrait alerter la population dans des délais beaucoup plus courts », explique Martin Polak, responsable des marchés publics en Europe et en Afrique.

En ce qui concerne le mystère de la mort des poissons dans l’Oder, des informations utiles sur les charges de sel ont été fournies l’année dernière. Le Mecklembourg-Poméranie occidentale souhaite également que ses eaux soient surveillées par satellite – le financement est encore ouvert.

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Franziska Giffey NASA



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