L’attaque au missile russe contre un hôpital pour enfants à Kiev suscite l’indignation dans le monde entier. La population est de plus en plus en colère, constate Kees Huizinga, l’agriculteur d’Emmen qui a construit sa vie en Ukraine.

Huizinga lui-même n’a rien ressenti des bombardements cette fois-ci. « Mais la fille de notre femme de ménage l’a fait. Elle rendait visite à un soldat dans un autre hôpital voisin. Elle l’a vu. Elle est complètement sous le choc, bien sûr », signe-t-il. RTV Nord sur.

Aucune connaissance de Huizinga ne figure parmi les victimes de l’impact de la roquette sur l’hôpital pour enfants. Mais cela aurait pu être différent : « Le fils d’un employé a des problèmes d’estomac depuis sa naissance. Il doit régulièrement se rendre à cet hôpital pour se faire opérer. Il y a un mois, le garçon y était également. »

« C’est vraiment un hôpital pour enfants », soupire-t-il. Selon lui, cela ne fait que rendre les Ukrainiens encore plus en colère. « Ils sont féroces, y compris notre femme de ménage. ‘Si j’avais quelque chose, je me tirerais une balle’, dit-elle. Et je ne connais personne de plus paisible qu’eux. »

En ce qui concerne les Ukrainiens, n’est-il pas temps de rendre la pareille aux Russes en attaquant des cibles civiles en Russie ? « Les Ukrainiens ne sont pas comme ça ! », affirme Huizinga avec fermeté. « Tout ce qu’ils font, c’est tirer sur des installations militaires. Mais si les Russes tirent quelque chose du ciel et que quelque chose tombe sur des cibles civiles, alors c’est la faute de la Russie », explique-t-il.



ttn-fr-41