Les nageurs en eau libre agacés par Paris


En date du : 9 juillet 2024 à 15h10

L’entraîneur national de longue distance Bernd Berkhahn constate un niveau de stress élevé pour ses athlètes étant donné que le parcours de compétition pour la natation olympique en eau libre n’a pas encore été déterminé dans trois semaines.

« C’est indescriptible pour les athlètes de ne pas savoir ce qui les attend et comment ils doivent se préparer pour les courses », a déclaré Berkhahn lors d’une conférence de presse avec la Fédération allemande de natation (DSV) avant les jeux.

La nage en eau libre de 10 kilomètres, dont Florian Wellbrock, champion olympique à Tokyo, sera une nouvelle fois le favori, devrait en effet se dérouler dans la Seine. Cependant, cela est discutable en raison d’une contamination bactérienne excessive et d’une vitesse d’écoulement excessive. Le canal d’aviron était désormais annoncé comme un plan B.

Dès le départ, cela a été considéré comme un risque

« C’est un peu désespérant pour les athlètes et le staff qui est censé la préparer. Nous préparons d’abord la Seine. Nous aimerions y organiser la compétition. Mais il se peut que cela change à court terme et nous puis nagez sur le parcours de régate d’aviron »dit Berkhahn. « Entre-temps, il y a eu une communication ouverte sur un plan B. Nos compétitions auront donc bel et bien lieu. C’est bien sûr extrêmement important pour nous et cela apporte du calme », dit Wellbrock.

La plupart des entraîneurs auraient considéré le flux d’un œil très critique dès le début. « Nous sommes désormais très engagés sur ce tracé et ce parcours. La décision d’y organiser les courses était effectivement un gros risque dès le départ », a souligné le sélectionneur national. Ce n’est pas agréable aux Jeux olympiques d’avoir un jeu de hasard dans un sport aussi scientifiquement préparé. « Ce serait différent sur le parcours d’aviron. Là, la température de l’eau est autour de 25 degrés, la Seine va rester à 21, 22 degrés. Donc le parcours d’aviron serait plus agréable à cet égard. »dit Berkhahn.

Milliard d’investissement dans la qualité de l’eau

Afin d’améliorer la qualité de l’eau du fleuve en vue des Jeux et à long terme, environ 1,4 milliard d’euros ont été investis dans les stations d’épuration et le système d’égouts de la région parisienne. Il s’agit notamment d’un bassin de rétention récemment mis en service. En cas de fortes pluies, cela peut empêcher le rejet des eaux usées dans la Seine, ce qui était pratiqué auparavant dans de telles conditions météorologiques.



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